Trahis misérablement I

13. Le coeur rempli de béton

Papa m'a dit "M'on fiston, ils ne respectent que le biffeton rempli ton coeur de béton car un jour nous nous quitterons..."

Huit juin

J'ai passé la nuit entière sur le toît , les gens se bourrent avec de l'alcool mais moi je me soûl dans mon chagrin, j'assiste en premières place devant le lever du soleil et je sens une présence prés de moi si seulement c'est Ramzya , genre , ça aurait fait comme dans les films, les deux amoureux devant le lèvé du soleil.. Ouais je suis trop un rêveur un vrai

-... : C'est jolie ici.

Je me retourne et Mckenzie se trouve en face de moi les bras le long du corps l'air timide

-Moi : Ta vue sa.

Elle s'approche de plus en plus jusqu'à s'assoir à côté de moi

-Mckenzie : La vue est magnifique

-Moi : Ouais

-Mckenzie : T'as passer toute la nuit ici ?

-Moi : Ouais.

Un silence s'installe mais un silence agréable.

-Mckenzie : Tu parle jamais, t'es toujours pensif

-Moi : J'ai pas le droit d'être solitaire ?

-Mckenzie : Ramza..

-Moi : Quoi ?

[...]

Je dévale les escaliers et passe par l'arrière du hall, j'entends Waïl et Bourbier parlé , qu'est-ce qu'il font là de bon matin ?

-Waïl : Alors t'en est a où pour l'instant ?

-Bourbier : Sa avance, sa avance même si c'est dur.

Bourbier s'en va et laisse place a Abdou

-Abdou : Vous parlez de quoi ?

-Waïl : Bah de l'histoire de Ramzya la pute

Hein ? Quoi ? Ramzya la pute ? Ramzya ? La pute ?
Genre , ma femme , c'est une pute ?

-Abdou : Anh ouais même que Bourbier il doit la disquetter pour la baiser.

-Waïl : T'as tout compris si il réussit il gagne cinq cents balles

-Abdou : Il va jamais réussir, c'est qui qui à parier ?

-Waïl : Déjà y'a moi ensuite Housni, Jacob, yousri, ilavane.

-Abdou : Explose de rire vous m'faite dehka (*rire) bande de gamins

Je me dirige en vitesse vers Waïl et le tien par le col de son polo, je le plaque contre le mûr

-Waïl : Qu'est-ce qu'il t'arrive Ramza ?

-Moi : Comment sa tu parie sur Ramzya, c'est quoi cette histoire ? tu veux que je te but ?!

Je le lâche et fait un tête tête contre lui, la haine est monté d'une vitesse pouah

-Waïl : C'est qui pour toi Ramzya ? Ta soeur ? Non, ta femme ? Non, c'est une meuf quelconque !

Je lui envoi une gauche.

-Bourbier : Wsh il se passe quoi là
?

-Moi : Va te faire enculé Nadir

Je crache a ses pieds et m'en vais plus énervé que jamais.

...

Je suis chez moi posé sur le canapé la lumière est éteinte les volets sont fermés je suis dans le noir le plus complet, j'attends que Theïna revienne,  c'est aujourd'hui les résultats du bac.

Les minutes défilent j'ai l'impression que l'attente est interminable, j'entends la porte s'ouvrir, je souffle de soulagement.

-Moi : Alors ?

Elle prend bien le temps de fermé la porte tous ce qui m'énerve.

-Moi : Oh !

-Theïna : Salem aleykoum.

-Moi : Alors ?

Elle baisse la tête et rentre dans sa chambres, il se passe quoi là ?
Je pousse la porte violemment

-Moi : Oh ! Je te parle là

-Theïna : Je ne l'ai pas eu Ramza..

-Moi : QUOI TU TE FOU DE MA GUEULE T'ES PAS SÉRIEUSE THEÏNA, DIS MOI QUE T'ES PAS SÉRIEUSE J'AI TOUJOURS TOUS FAIT POUR TOI ! J'AI TOUJOURS TOUS FAIT POUR QUE TU SOIT EN MANQUE DE RIEN, JE T'ES TOUT DONNÉ, TOUT, ET TOI TU ME REMERCIE COMME SA ? JE VAIS TE BUTER THEÏNA WALLAH JE VAIS TE SÉQUESTRÉ, DIT MOI QUE TU RIGOLE LE BON DIEU DIT MOI QUE T'ES PAS SÉRIEUSE.

-Theïna : Désolé.

-MOI : QUOI ? DÉSOLÉ ? TU OSE ME DIRE DÉSOLÉ ESPÈCES DE CHIENNE TU TE FOU DE QUI ? DE MOI ? THEÏNA JE VAIS TE NIQUÉ, LE BON DIEU DIT MOI QUE TU MENT, J'VAIS TE TUER !

Elle baisse la tête et croise les bras.

-MOI : LE BON DIEU QU'EST-CE QUE JE VAIS FAIRE D'ELLE ? TU ME DÉÇOIS.

je m'en vais et claquant la porte d'une puissance phénoménal je me demande bien si elle ne s'est pas envolée, je vais dans ma chambre.
Décidément aujourd'hui c'est pas mon jourS j'apprend que ma femme fait partie d'un pari de troue du cul et j'apprend que ma soeur la conne est une troue du cul.

J'entends le grincements de la porte et laisse apparaître le petit visage de Theïna avec un grand sourire narquois
Je lui lance une chaussure mais elle l'évite

-Moi : DÉGAGE !

-Theïna : Je l'es eu.

-Moi : Barre toi ! Hein.. Quoi ?

-Theïna : J'ai mon bac 

Je me sens con tous d'un coup.

-Moi : Sale conne va.

Elle s'assoie sur le bord de mon lit

-Theïna : Comment je me retenais de ne pas rire !

-Moi : C'était trop drôle.

-Theïna : J'avoue

-Moi : Soupire

-Theïna : Maintenant que j'ai mon bac je veux mon cadeau

-Moi : Rire Casse toi

-Theïna : Elle a de la chance Ramzya. Son chéri lui a offert l'iphone dernier cris

-Moi : Qui Nadir cet enculé ?

-Theïna : Bah ouais en même temps elle a qu'un chéri, pourquoi enculé ? T'es jaloux ?

-Moi : Mais ta gueule.

-Theïna : n'empêche qu'ils sont trop beaux tous les deux

-Moi : Mais je m'en fou.

Elle s'apprête a s'en aller

-Theïna : J'savais que t'étais jaloux

je lui est pas dit mais sa me fait vachement plaisir quelle est eu son bac
Je me met a l'encadrement de la fenêtre mais bizarrement je vois pas Ramzya ne me dit pas quelle est avec Bourbier, rien que de penser ces deux là ensemble me monte en rage, j'arrive pas a l'imaginer

Je monte sur le toît j'avais besoin de sentir l'air frais traverser mon visage
Je m'avance et je la voit, debout face au vent, ses long cheveux dont je rêve d'y passer la main, elle se retourne et me souris, j'en retombe amoureux encore une fois putain moi qui voulait la détester j'arrive pas

-Coeur : Elle est belle ta femme aller dit lui tout !

-Cerveau : Déteste la Ramza, elle ne t'aime pas alors déteste la

Je lui souri a mon tour, un sourire qui me crame , c'était un sourire que je n'avais jamais fait auparavant.
Je m'assois a côté d'elle et essai de me détendre mais elle avait sûrement remarqué mon angoisse

-Moi : Ramzya..

Suite, prochainement...