08. Désagrément

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Si quelqu'un te blesse avec le poignard de sa langue, tue le avec l'épée de ton sourire

Je viens juste de terminer le taff, il est dix-huit heure et je passe devant le lycée pour récupérer Theïna, aujourd'hui on va voir papa.
Je suis devant son lycée à l'attendre elle sort enfin du bâtiment et monte dans la voiture le sourire au lèvres, elle est heureuse, putain si tu savais soeurette.

-Moi : Alors ta journée ?

-Theïna : Grave nul, je me suis embrouillé avec le prof ce matin c'est un connard.

-Moi : T'es sérieuse toi ? Je t'avais dit quoi ? Commence pas à faire la folle en cours.

-Theïna : Mais c'est lui . Il cherche trop la merde.

-Moi : Tu ferme ta gueule et tu laisse passer, t'as pas à lui répondre.

-Theïna : Liberté d'expression non ?

-Moi : ta gueule.

On arrive devant la maison d'arrêt.

-Theïna : Tu viens pas ?

-Moi : Non, vas-y seule

-Theïna : Hein ? T'es bizarre Ramza.

-Moi : T'inquiète pas vas-y seule

Elle m'interroge du regard et s'en vas en claquant la portières.

...

Je suis toujours dans la voiture à attendre que Theïna reviens, au loin je vois une femme et un gosse , enfin je crois que c'est son minot, ils avaient le grand sourire au lèvres des étoiles dans les yeux. Quelques minutes plus tard j'aperçois un homme sortir de la maison d'arrêt et se précipité vers la femme et son gamins, je viens juste de comprendre que c'est une famille, la femme pleure de joie embrasse son mari, l'homme prend son fils dans les bras, une nouvelle vie s'offre à eux. Ils sont heureux.

Les minutes défilent j'ai l'impression que l'attente est interminable, je cogite j'appréhende la réaction de Theïna, je ne veux pas la voir pleuré même si dans quelques minutes je ferai face à son visage tout mouillé .

J'allume la radio, les musiques défilent ce qui me met encore plus dans le suspens . Les seconde deviennent des minutes et les minutes deviennent des heures comme un huit infini.

Ma tête est sur le volant de la voiture je lève légèrement la tête est vois Theïna s'avancer vers moi, à ma grande surprise elle pleure. Je la connaissais déjà sa réaction le seul problème c'est que je ne m'y suis pas préparé. Elle rentre dans la voiture sans dire un mot ni m'adresser un seule regard.

Je conduis,
Un silence pris place, un silence pessant qui devenait de plus en plus épais , qui , commençais  à être gênant à la longue

-Theïna : Pourquoi tu m'avais pas prévenue ?

-Moi : C'était pas moi qui devait te le dire.

-Theïna : T'es un batard Ramza

c'est la première fois de toute m'a vie qu'elle m'insulte

-Moi : Parle moi mieux theïna !

-Theïna : Non, t'es qu'un con, un égoïste

Je sert le volant de la voiture avec mes mains, t'énerve pas, Ramza t'énerve pas.

-Theïna : J'te déteste.

Je dit rien, j'encaisse je vais pas l'insulter ni l'as frappé, je vais rien faire.

-Theïna : Tu vois dans quel état tu me met ? tous sa c'est ta faute.

-Moi : Ta gueule le bon dieu ferme là

-Theïna : Si tu me l'aurais dit plus tôt, j'aurais pas réagit comme ça

Putain une migraine celle-là ! On arrive devant le bâtiment, j'ai même pas eu le temps d'éteindre le moteur qu'elle sort de la voiture en courant.

Je monte les escaliers, je ne voulais pas rentrer chez moi mais plutôt me réfugiés sur le toît.
Je m'avance en direction du bord mais au loin j'aperçois une silhouette.
Plus je m'avance plus je vois que la silhouette est féminine

C'est cheveux noir qui flotte dans le vent je la reconnais de dos, c'est Ramzya.

Je me racle la gorges et elle se retourne subitement je peux lire sur son visage qu'elle est triste, mais pourquoi ?

-Coeur : Demande lui.

-Cerveau : Frappe la.

-Moi : Qu'est-ce que tu fou la ?

-Ramzya : Je fais ce que je veux, non ?

Sa voix est tremblante elle a du pleuré.

-Moi : Ici c'est mon toît

-Ramzya : Il n'y pas écrit ton prénom a ce que je sache ?

Je prend un caillou pointu et m'assoie a côté d'elle, je grave mon prénom dans la roche qui est situé en face d'elle.

-Moi : Maintenant ouais tu peux disposé

A quoi tu joue Ramza ?  ma parole je suis possèdé, je dit des choses que je ne pense même pas putain. Là je me rend compte que je suis assis à côté d'elle, putain c'est la première fois que je suis aussi proche

Elle ricane, je jette un coup d'oeil a son sourire, la première fois que je vois ses dents d'aussi prêt.

Elle me prend le caillou des mains, bordel elle a touché ma main ! J'en devient fou.

Elle grave dans la roche un "Y" entre le Z et le A.

-Ramzya : Maintenant c'est mon endroit.

-Moi : Je connaissais le toît avant toi.

-Ramzya : Ouais mais moi j'étais là avant toi.

-Moi : Mais moi je suis née avant toi.

Pourquoi j'ai sorti sa ? Putain quesque je suis con !

-Ramzya : Où est le rapport ? Et Non je suis plus grande que toi

-Moi : T'as dix-huit ans, j'en est vingt.

Elle me questionne du regard

-Ramzya : Comment tu le sais ?

Rire si tu savais tous se que je sais sur toi.

-Moi : C'est ma soeur qui me l'as dit
...

j'e suis perché dans la lune, putain quand je pense que je suis assis à côté de Blanche-neige..

-Ramzya : C'est quoi ton soucis avec moi ?

-Moi : Hein ? Comment sa ?

-Ramzya : Tu me regarde toujours mal, tu me parles toujours mal, je t'es fait quoi pour que tu me déteste ?

Putain Ramzya je t'aime tu le comprend sa ? Comment tu peux pensé que je te déteste ?

-Moi : Je te déteste pas .

-Ramzya : Ah bon , explique moi ?

-Moi : Il y a rien à expliqué

Je vois qu'elle fronce les sourcils, j'ai du l'énerver.

-Ramzya : J'veux être seule

Je me lève brusquement, je m'énerve puisque je l'ai pris comme un rejet.
Je m'en vais.

-Moi : sale pute..

Je sais pas pourquoi j'ai dit sa, le bon dieu que je suis un vrai bouffons.

Suite, prochainement...

Trahis misérablement IWhere stories live. Discover now