Votre rencontre #3

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Loki :
Vous étiez un esprit mineur, mais vous aviez la chance d'appartenir à la même maîtresse que celui du Lion, Loki. Cette maîtresse était capable d'invoquer plusieurs esprits à la fois, il n'était pas rare que vous soyez envoyé au combat tous les deux, ensemble. Vous saviez pourtant, un fois dans le monde des esprits, que celui que vous admiriez n'était pas heureux. Incapable de le consoler quand vous regardiez ensemble, impuissants, les autres esprits rentrer blessés, vous vous fîtes la promesse d'être toujours là pour lui malgré tout. Pourtant, lorsque votre maîtresse revendit, sans le moindre état d'âme, votre clé, vous crûtes que votre monde allait s'effondrer. Rapidement, vous vîtes que Loki s'attachait à d'autres esprits, se rapprochait de certains d'un peu trop près même. Et malgré vos efforts pour attirer son attention, vous ne pûtes obtenir de lui le moindre regard. Pourtant, et malgré les conseils de vos amis, vous ne cessâtes de veiller sur lui du coin de l'oeil et, parfois, de lui offrir anonymement de petits cadeaux, ou de lui rendre, toujours sans qu'il le sache, de petits services, tant et si bien que vos intentions discrètes mais sincères réflexions de vos états d'âme finirent par le rendre curieux. Qui était l'esprit que veillait sur lui tout ce temps ? Un jour vous lui glissâtes un petit mot, lui donnant rendez-vous. Vous l'attendîtes longtemps, très longtemps... Quand vous pensâtes qu'il ne viendrait pas, vous vous préparâtes à partir quand il arriva, essoufflé et rouge, mais les yeux brillants en vous reconnaissant.
- Alors c'était toi T/P !?

Mirajane :
Vous n'aviez pas un an quand vos parents, visiblement incapables de s'occuper de vous, vous déposèrent devant le seul bâtiment qui leur semblait sûr : la Guilde de Fairy Tail. On vous y recueilli et durant plusieurs années vous fûtes leur mascotte ! Vous grandîtes entourée de jeunes de votre âge, arrivés plus ou moins tard à la guilde. Parmis eux, trois enfants, dont une en particulier, Mirajane. Elle vous faisait peur avec son air de racaille, d'autant plus qu'elle faisait partie des seuls à tenir tête à la revêche Erza ! Mais d'un autre côté, vous rêviez d'être aussi forte qu'elle ! Vous vous entraîniez souvent ensemble, elle était un peu plus âgée que vous, mais elle fut pour vous la meilleure des professeures ! Mieux que cela ! Elle vous encourageait quand vous fichiez une raclée aux petites frappes du quartier ! Peu a peu, votre admiration pour elle se transforma en obsession, avant que vous ne finissiez par accepter vos propres sentiments, vous étiez folle amoureuse de cette femme ! Pourtant, et bien qu'elle se soit apaisée avec le temps, vous ne pûtes jamais lui avouer vos pensées, notamment parce que vous saviez que le deuil de sa sœur était déjà trop lourd à porter. Mais maintenant qu'elle est revenue, qu'est-ce qui vous en empêche encore ?

Neinhart :
(Mes chers lecteurs, nous abordons à présent mon passage favori dans ce recueil ! Les Springgan Twelve ! Mais d'abord il nous faut aborder le cas de Neihart... À celui ou celle qui a choisi ce perso : Pourquoi ? Je suis sérieuse, je suis curieuse de connaître vos raisons ! Peut-être que ce personnage cache un charme que seuls quelques initiés peuvent dévoiler, qui sait ?)

Née à Arakitacia, vous fûtes témoin d'une des conquêtes de l'empereur Springgan, et notamment des massacres qui en découlèrent : votre cité en fut victime.
Fuyant entre les ruelles, toute jeune femme que vous étiez, vous reteniez silencieusement vos larmes afin que les soldats ne vous repèrent pas. Cependant, au détour d'une ruelle, vous constatâtes que vous étiez perdue. Vous alliez revenir sur vos pas, mais les cris des soldats vous en dissuadèrent. Incapable de réfléchir, l'esprit embrouillé par la mort récente de votre famille, vous ne pûtes que vous agenouiller, tête entre les mains, et pleurer. Les pas des soldats se rapprochaient, vous ne cessiez de vous demander ce qu'ils feraient de vous en découvrant qu'il restait encore une habitante en vie. Des pas à l'entrée de la ruelle attira votre attention : inquiète, vous tentâtes de vous cacher de votre mieux mais une voix rassurante et familière vous appela.
- T/P... Je vais t'aider, suis moi !
Il s'agissait de votre mère qui était pourtant morte ! Incapable de réfléchir correctement vous obéîtes et rejoignîtes la femme qui vous semblait pourtant si vivante. Pourtant, chaque fois que vous essayiez de l'approcher, elle s'enfuyait, vous forçant à la poursuivre et, sans que vous ne vous en rendiez compte, à sortir du dédale de ruelles, puis de la ville, en toute sécurité. Une fois dehors, la femme se retourna, vous sourit et vous pointa une ville au loin avant de disparaitre, sans un mot.
En larme mais soulagée d'être sortie de votre calvaire, vous marchâtes en direction de cette cité, ignorant parfaitement qu'assis sur les murailles, derrière vous, un homme vous regardait, l'air soulagé de vous savoir en sécurité.
"Va, je t'y rejoindrais bientôt !"

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⏰ Last updated: Apr 21 ⏰

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