Le Challenge # TOME UN : [ EN COURS ]

Chapitre 1 : Un regard angoissant

- Dites-moi, essayez de vous rappeler de certains petits détails, des souvenirs, des moments qui auraient pu marquer, a-t-il ajouté.
- Pour ma part, cela a commencé lors de ma sixième année au collège. J'étais une fille assez extravertie ; j'étais toujours sérieuse dans mes affaires, plutôt studieuse et je participais pratiquement à tous les cours. Je m'étais fait une amie. Je pensais que ça allait être compliqué et que ça prendrait un certain temps, mais cela s'est passé plus vite que prévu. Elle s'appelait Jessica Abel, une fille aux cheveux blonds, parfois lisses, parfois bouclés, avec parfois une queue de cheval ou un chignon. Tous les accessoires lui allaient bien. Ses yeux étaient d'un bleu ciel marin, elle avait un style vestimentaire sophistiqué. Bien qu'elle ne vienne pas d'une famille très riche, elle savait bien s'habiller. Elle était un peu la fille populaire du collège, appréciée, très extravertie et bonne élève. On passait de bons moments ensemble. Elle m'a présentée à ses autres meilleurs amis : Samantha Lail, Céline Zoey Bloom, Abby Smith, et deux garçons du groupe, Peter Anollan et Jaden Flanders, deux garçons sympathiques et bien habillés.

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- Les semaines ont passé, et j'ai commencé à remarquer un garçon assis seul, l'air morose. À ce moment-là, il avait les cheveux assez longs, lisses et ébouriffés d'une couleur noire, brun châtain, qui cachait presque son visage pendant que tout le monde discutait. Les sixièmes ( 6th ) restaient entre eux, les cinquièmes ( 7th ) et quatrièmes discutaient entre eux, et les troisièmes ( 8th ) étaient plus matures, étudiaient et discutaient entre eux. Je me posais beaucoup de questions et ai demandé à mon amie Jessica : « Qui est-il ? Pourquoi reste-t-il seul ? On pourrait lui tenir compagnie ? »
- Jaden m'a dit que je devrais me méfier de lui, qu'il était étrange, bizarre... Presque tout le monde se méfiait de lui. Ils disaient qu'il n'était pas normal dans sa tête, que la plupart n'osaient pas l'approcher ou, si certains s'en approchaient, c'était pour se moquer de lui, l'embêter... Certains des professeurs du collège semblaient en profiter ou être dégoûtés par sa présence.

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L'agent de police fixa attentivement la photo, plus précisément celle du jeune Billy Sparks, laissant un léger sourire apparaître sur son visage. Il avait l'impression que le regard de la photo était insistant, comme s'il était présent dans la pièce. Il se sentait observé, lui qui travaillait sans relâche, une poursuite contre un voleur ou un malfrat n'était rien comparé à cette sensation étrange.
Il avala sa salive, absorbé par ce regard angoissant. Il pensa quelques secondes que le jeune homme était présent dans la pièce. Un frisson parcourut son corps, une sensation électrique ni douloureuse ni agréable, comme des fourmis courant sur son corps en une fraction de seconde. Il secoua la tête pour se reprendre, se demandant ce que cet individu préparait, quelque chose de grand, quelque chose qui allait faire parler de lui... Mais quoi ? "L'incendie".
Pourtant, ce n'était qu'une photo «datant de quelques mois». Il était tellement absorbé par la photo qu'il en oublia l'interrogatoire.
Ce qui interpella la jeune Élise Maya Hutch, qui n'hésita pas à le ramener à la réalité.
- Vous... Vous m'entendez ? demanda-t-elle, sans obtenir de réponse de sa part.
- Monsieur, dit-elle en le coupant au beau milieu. Attend... quel est son nom ? Il ne me semble pas qu'il me l'ait dit ou même s'est présenté ! s'exclama-t-elle intérieurement.
- Monsieur l'agent, est-ce que vous m'entendez ? demanda de nouveau la jeune fille confuse, n'obtenant toujours aucune réponse, trop occupé à être submergé par la photographie.
Ne sachant que faire, elle cria de toutes ses forces pour obtenir l'attention de l'agent de police.
Il sursauta brusquement, comme si quelqu'un venait de voir la mort arriver et criait ses derniers instants. Il semblait perdu, les yeux légèrement écarquillés, la bouche grande ouverte, à peine en sueur, ses pupilles se dilatant et se contractant. Il ferma les yeux, posa sa main droite sur son front, ressentit une chaleur soudaine, puis de nouveau, un frisson parcourut son corps en une fraction de seconde. Ensuite, il regarda en direction d'Élise, qui était entre la peur, l'inquiétude et la confusion, se posant de nombreuses questions. Il observa de nouveau la photo, ressentant toujours quelques appréhensions à son égard, mais pas aussi fortes qu'un instant auparavant.

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- Monsieur l'agent... Vous allez bien ? demanda-t-elle d'une voix discrète et confuse.
- Danny Loyd ! s'exclama l'agent de police brusquement.
- Heu... Comment ? demanda-t-elle confuse.
- Heu... Je ne me suis pas présenté lors de notre rencontre précédente, reprit-il.
- Mon nom est Danny Loyd, mais vous pouvez m'appeler Officier Danny.
- Oh, d'accord.
- Je suis désolé pour ce qui vient de se produire il y a quelques minutes. Je suis... il chercha ses mots, encore surpris par le sentiment et la sensation que cela lui avait procurés.
- "C'est effrayant, son regard, presque vide. Pourquoi aurait-il pu déclencher cet incendie ? Avait-il des problèmes sociaux, familiaux ?" se demanda-t-il intérieurement.
Il reprit enfin ses esprits et l'interrogatoire put reprendre.
Il regarda la jeune fille, sérieux, comme un détective essayant de résoudre une enquête, croisant ses mains sur la table avant de reprendre.
- En savez-vous plus sur lui ? demanda-t-il.
- Avez-vous déjà échangé ?

Elle baissa les yeux.

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Elle comptait dire quelque chose avant de serrer ses dents très fort.

- Il... Il m'a adressé une fois, seulement une fois, lors de mon année de sixième du collège. Au début je ne savais pas pourquoi est-ce que tout le monde le détestait le craignais, ou se moquait même de lui... Alors, elle coupa. On s'est croisé un jour et ... Et, il ma fait des révélations plus que dérangeante. Et je crois que cela à un lien direct avec l'incendie...