Gojo Satoru : L'Interdit

Chapitre 16 : L'inattendu

L'hiver s'était abattu implacablement sur le domaine Kimura, transformant le paysage autrefois florissant en un tableau hivernal. Les cerisiers qui bordaient l'allée se dressaient maintenant comme des silhouettes dénudées contre le ciel gris. Le jardin zen, autrefois vibrant de couleurs, était désormais recouvert d'une fine couche de neige étincelante, ajoutant une touche de calme à l'atmosphère. Les montagnes environnantes semblaient figées dans le temps, leur sommet enneigé faisant écho à la tranquillité qui régnait sur ce domaine familial. C'est dans cette saison glaciale que l'histoire du clan Kimura prenait une nouvelle dimension, lorsque la fumée  de condensation d'une voiture qui s'arrêtait devant le domaine.

Satoru Gojo sort de sa voiture, l'air froid mordant son visage, devant le domaine Kimura. Chaque pas vers l'entrée résonne dans le silence hivernal. En ouvrant la porte d'entrée, il est accueilli par une atmosphère empreinte de familiarité et, en même temps, de tensions héritées du passé. Les couloirs résonnent du grincement étouffé de ses pas, les murs témoins d'histoires anciennes. C'est dans cette demeure chargée d'histoire qu'il entre, prêt à confronter à me reprendre avec lui.

Gojo entre dans la salle principale du domaine Kimura, où règne le grand-père, chef éminent du clan. L'atmosphère se charge d'une tension silencieuse alors que leurs regards se croisent. Le grand-père, assis sur son fauteuil imposant, émane une aura d'autorité séculaire. Les tatamis révèlent l'histoire des générations passées, témoignant des responsabilités et des traditions qui pèsent sur les épaules de Tomoé.

_Salut papy ! Dit-il plein d'irrespect pour l'autorité, tout comme à son habitude.

_Comment tu parles au chef de clan, aie plus de respect ! Cirait une dame en kimono.

_Qu'est ce qui amène le grand Satoru Gojo, loin de la capitale et en plein domaine d'un clan banni ? Demandait le chef de clan.

La tension devient palpable dans la pièce alors que Satoru Gojo fait face au grand-père, le silence résonnant de non-dits et d'attentes suspendues. Les regards échangés portent le poids de générations, la gravité de la situation se manifestant dans chaque expression. Les échos du passé et les enjeux présents se mêlent dans cet espace où le respect et la responsabilité s'entremêlent.

_Je viens pour Tomoé, et la ramenait à Tokyo. Il plantait son regard dans celui du vieux.

_Tu viens pour cette traînée ? Dois-je te rappeler que votre conseil l'a banni ?

_Je me chargerais du conseil, personne ne peut rien face à moi. Dit-il modestement.

_Elle a était mutilé, lors de la bataille de Shibuya. Elle a eu de la chance d'hériter du sort inée de création mais elle a des responsabilités.

_Elle vous déteste et je suis sûre que vous la détestez aussi pour avoir bafoué votre autorité. C'est un échange de bon procéder.

_Elle ne me sert plus vraiment à grand chose actuellement, c'est tentant mais qu'est ce que le clan aurait à y gagner ? Négociait le vieux.

_Un traité de paix avec mon clan.

_Ah ah ah. Il ricanait. On ne s'est jamais mit le grand Gojo à dos.

_Ça pourrait être le cas, si je ne repart pas avec elle. Menaçait sérieusement Satoru.

_Hm.. D'accord prend la. Cédait le vieux, ayant conscience de l'écart de niveau qu'il avait avec Satoru Gojo.

Satoru se dirige vers les cuisines du domaine, découvrant Tomoé en train de cuisiner debout, une scène à la fois surprenante et émouvante. L'éclat des sorts de création se manifeste alors qu'elle a recréé la jambe qu'elle avait perdue, un acte de magie débordant de détermination et de résilience. Leurs regards se croisent, mêlant la surprise à la reconnaissance, créant un instant où la magie culinaire s'entrelace avec les retrouvailles, formant un lien spécial au-delà des limites de la réalité.

Satoru baisse les yeux et découvre le ventre de Tomoé, enceinte de quatre mois. Un mélange d'émerveillement et d'anticipation se lit dans leurs regards, l'inattendu de cette nouvelle vie.

_Tomoé, tu .... ? Il semblait chercher ses mots, ne s'y attendant pas à ça.

Je posais les ustensiles de cuisine en voyant l'homme que j'aimais tant devant moi, bien en vie et bien descellé.
Il m'a fallut quelque minutes pour réaliser qu'il était belle et bien devant moi.

_Quand a tu étais desceller ? C'est l'énergie que j'ai ressentie hier ? Demandais-je ma voix tremblante.

_Oui, je suis venu dès que j'ai su, pour le conseil, pour ta jambe. Tu marches...
Il posait délicatement une main réconfortante sur ma joue.

_Grace à mes facultés, j'ai cru que je t'avais perdu pour toujours... Je fermais les yeux, les larmes coulant sur mes joues.
Soudainement je sentis une main sur mon ventre.

_Depuis quand ? C'est bien moi... le père de ce bébé ? Il était hésitant, encore choqué de revoir sa belle dans de tel circonstances.

_J'ai toujours eu que toi... J'ai pas eu le courage, de l'abandonner... et ma famille a toujours ignorer l'identité du papa. Ils m'auraient séquestré jusqu'à la naissance.... Je posais ma main sur la sienne.

Je n'avais pas vraiment imaginer l'avenir comme ça mais j'étais enceinte, de mon professeur, après nos multiples escapades, cela devait bien arriver un jour mais j'avais décider de le garder, ce souvenir que me laisser Satoru.