chapitre 10

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thomas arriva aussi vite que possible au commissariat. quand il entra, il se dirigea vers l'homme à l'accueil qui devait être celui qui l'avait appelé.

« -bonsoir, je suis thomas edison. je viens chercher mon demi-frère newton issac.

-très bien, attendez un instant sur une chaise, quelqu'un va venir vous accompagner le voir. »

thomas s'assit sur une des chaise désignée et attentit pendant ce qui lui paraissait des heures. il se rongeait frénétiquement l'ongle et regardait sa montre toutes les dix secondes. il se demandait dans quel pétrin newt s'était fourré et pourquoi il avait demandé à ce que lui vienne le chercher. une femme apparu et lui demanda de le suivre. ils n'allèrent pas très loin et entrèrent dans une pièce où thomas posa directement ses yeux sur newt. il avait la tête baissée et les mains menottées. le blond leva les yeux pour regarder thomas et le brun put apercevoir son visage abîmé par des coups. sur son arcade droite et son nez, il y avait des petits pansements blancs qui semblaient refermer des plaies. la policière s'approcha de newt, le fit se lever et attrapa son bras pour le faire avancer. elle invita thomas à passer devant. il n'avait pas osé regarder le blond dans les yeux. il s'approcha de nouveau de l'homme de l'accueil.

« -quelle est votre date de naissance ?

-le 16 juillet 78. thomas avait menti mais il avait maintenant 19 ans et venait récupérer son imbécile de demi-frère.

-signez ici. thomas s'exécuta et la policière enleva les menottes du blond qui fit tourner ses poignets pour les dégourdir. que ça t'apprenne à ne plus te battre comme ça, gamin. s'exclama l'homme.

thomas les salua et s'en alla du lieu avec newt sur ses talons. ils entrèrent dans la voiture du père de thomas.

« -tu peux m'expliquer ce qui se passe ? s'énerva le brun. pourquoi les flics m'appellent à cette heure pour m'apprendre que j'ai un demi-frère qui s'est fait arrêter ?

newt fixait un point devant lui. il restait de marbre.

-tu peux me répondre ?

le blond restait silencieux. il sortit un paquet de cigarettes et s'en alluma une. malgré lui, l'inquiétude de thomas se traduisait sur son visage.

-newt ? demanda le brun d'une voix plus douce. qu'est ce qui c'est passé ?

-j'l'ai défoncé.

-qui ça ?

-ben.

thomas resta stoïque.

-mais qu'est ce qui t'as pris ? s'exclama le brun. t'as vu où est-ce que tu t'ai retrouvé ? si ta mère l'apprend t'es mort.

-c'est pour ça que j'ai demandé qu'ils t'appellent toi. répondit newt en tournant finalement la tête vers le brun. il le fixa intensément.

-et il est où ben ?

-il est déjà reparti. newt se mit à rire doucement. je l'ai bien niqué, ce batard. t'aurais du voir sa gueule. »

thomas expira longuement en posant sa tête contre le dossier du siège. il savait pertinemment pourquoi newt avait fait ça. il refusait de se l'admettre car on ne règle pas la violence par la violence, mais il aimait le sentiment de protection que newt lui donnait. il avait battu le garçon qui lui avait fait du mal. thomas esquissa un petit sourire. il démarra la voiture et il se mit en route vers sa maison.

ils restèrent silencieux durant le court trajet. quand thomas se gara, il vit la voiture de sa mère garée devant le garage; elle devait être rentrée de l'hôpital. ils entrèrent dans la maison et thomas cria un « maman !». celle-ci débarqua rapidement, toujours habillée avec sa tenue d'infirmière.

l'ange déchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant