L'histoire sans fin

Le pouvoir de l'eau

PDV Alruna :

Je me sens tombée dans le vide jusqu'à sentir l'humidité mouiller mes vêtements.

Non pas l'humidité ! L'eau de la rivière ! Pourquoi n'y ais je pas pensé plus tôt ?

Je me concentre fortement pour me redresser afin de me diriger vers Aragorn et l'emporter avec moi vers une rive proche avec beaucoup de facilité. Je laisse Aragorn allongé sur le sol reconnaissant la magie d'Arwen sur lui et j'en profite pour me relever doucement sur mes jambes sans m'appuyer sur ma cheville que la bestiole m'a bousillée.

Merci à toi ! C'était très sympa !

Je m'étends un peu puis ressors mon sceptre pour chercher la présence de n'importe quel autre vivant autour de nous ainsi qu'une présence magique. Présence qui fait réagir mon sceptre d'une telle façon que je le range pour éviter qu'il se brise par ce surplus de magie. De ce fait, je remarque que ma bague à disparu pour laisser place à un magnifique bracelet elfique : 

Je tire aussi fort que le peux Aragorn sur la rive, le sortant ainsi de l'eau sans pour autant le réveiller de son "entrevu" avec Arwen. Je le penche de côté pour exposer sa blessure et grâce à l'eau et aux feuilles qui me reste, je le guéris ou du moins essaye de cacher la blessure pour qu'elle ne s'ouvre pas plus. Chose que j'aimerai me faire mais ma magie ne fonctionne pas sur moi pour l'instant.

Je sens alors deux présences à mes côtés et je me retourne pour voir le cheval d'Aragorn et ma belle Alya, j'avais oublié que je l'avais libérée pour qu'elle rejoigne le Rohan.

-Tu tombes à pique, ma belle, murmurais je alors qu'Aragorn grogne

Je me tourne vers lui pour voir son cheval lui donner des coups de museaux pour qu'il se réveille. Il lui mâchouille le visage me faisant grimacer de dégout avant de s'agenouiller à ses côtés. Le prenant comme un signal, je commence à monter sur ma jument mais comment dire. . . Il faut s'appuyer sur ses jambes et je ne peux pas. Alya s'abaisse également, me permettant ainsi de monter sans aggraver ma blessure.

Je regarde Aragorn monter avec difficulté sur Arod qui se remet doucement debout pour ne pas brusquer son cavalier.

-Aragorn, reste éveillé, ne fait pas comme moi, le suppliais je, Aragorn. . .

-Je suis là, bégaya-t-il, c'était inconscient ce que tu as fait.

-Bah. . . Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

-Tu es en forme. . .

-C'est grâce à l'eau.

Nos montures avancent de eux même, nous permettant ainsi de nous reposer de cette chute, de nos blessures et de se réveiller qui n'était absolument pas en douceur pour ma part.

-Le pouvoir de l'ennemi grandit, entendis-je dans ma tête me faisant sursauter, Sauron va se servir de son pantin Saroumane pour détruire le peuple du Rohan. L'Isengard s'est déchainé, l'œil de Sauron est désormais tourné vers le Gondor : le dernier royaume libre des hommes. Sa guerre dans cette contrée viendra promptement. Il sent que l'Anneau est proche. La force du Porteur de l'Anneau faiblit malgré tes dons. En son cœur, Frodo commence à percevoir que la quête lui coûtera la vie. Vous le savez, vous l'avez pressenti. C'est le risque que nous avons tous prit. Dans les ténèbres grandissantes, continua ma très chère tante dans ma tête, la volonté de l'Anneau se renforce. Dorénavant, il s'emploi à retrouver le chemin de la main des hommes. Hommes si aisément séduit par son pouvoir. Le jeune capitaine du Gondor n'a qu'à tendre la main, s'emparer de l'Anneau et le monde s'effondrera. Aujourd'hui, il est tout prêt, si près d'atteindre son but, car Sauron dominera toute vie sur cette Terre même si cela conduit à la fin du monde. Le temps des elfes est révolu, devons nous abandonner la Terre du Milieu à son destin ? Laisserons nous ses peuples se défendre seul ?, continua-t-elle sans gêne