La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangé

XXI🌗

Aussitôt je me souviens de la promesse que je me suis faite à l'instant et Luttant contre Hélios et contre mon âme, je parvins a détourner le regard d'elle.

La mission s'avéra plus compliquée qu'elle n'y semblait. Détourner mon attention d'elle fut plus facile à dire qu'à faire mais cependant je parvins à m'y tenir. Je savais qu'elles avaient un programme entre femmes et moi j'en profitai pour jouer au golf avec le prince Jalan et discuter affaire par la même occasion. Depuis la révélation du lien, nous n'avons pas eu l'occasion de reparler de ce minerai tant convoité. Ce sera l'occasion de ramener le sujet sur la table.

Pensant au Rufus, un souvenir douloureux me revint. J'avais été si odieux avec elle dans mon bureau, lui disant que je si j'acceptai de l'épouser c'était uniquement en échange du Rufus. Ce qui était  complètement faux car même si ce n'étais pas un mariage d'amour ce n'étais en aucun cas une transaction financière.

laisser donc sous entendre cela faisait de moi un beau connard. Sa tristesse me répugnait de moi-même. Quel sombre imbecile .

Nous nous dirigions vers la sortie lorsque nous fûmes stoppés net devant le hall, transformé en boutique de fleuriste.

La décoration pour la cérémonie ne se stockait pas ici normalement. Je ne comprenais donc pas tout ce remue-ménage.

Quand Sheila nous informa que tout venait de la meute pour leur Luna, je ne pus m'empêcher d'être fier. Voir ma meute témoigner tant d'affection pour leur future Luna, sans même la connaître, me rendait heureux. Elle était émue et touchée. Elle décida d'utiliser les fleurs pour le mariage et d'en faire aussi profiter aux personnes malades. A cette annonce mon cœur bondit dans ma poitrine, qui était donc cette femme? Une partie de mon cœur criait qu'elle n'était pas comme ma génitrice, pas comme les autres, tandis qu'une autre me hurlait de me méfier et qu'elles étaient toutes les mêmes.

Quand elle dit à Isis qu'elle devait au moins choisir les fleurs pour son mariage, je me sentis misérable. J'avais vraiment agi comme un imbecile à confier toute l'organisation à Aridja sans l'avoir au préalable informer. Ma poitrine se serra et je grogne de colère contre moi-même, ne pouvant pas supporter plus son regard, sans un mot, je tournai les talons et quitta la pièce.

La journée passa très rapidement, avec le prince Jalan , Ulys et Emrys on se fait une partie de Golf. Akane et Amani sont partis en patrouille et Skaï avait une affaire urgente en ville.

J'avouai que j'avais invité le prince uniquement pour l'apaiser hier, pour la détendre et non parce qu'il m'importait. Toutefois, en discutant avec lui aujourd'hui, j'appris à l'apprécier et à avoir beaucoup d'estime pour lui. Il semblait très intelligent et une certaine sagesse émanait de lui malgré son jeune âge. Pour ma part, je passai un excellent moment en sa compagnie.

Dans l'après-midi, je m'occupai de quelques affaires pendant que le prince Jalan passait du temps avec sa sœur. Emrys m'informa qu'ils étaient partis faire un tour en ville.

J'essayai de me concentrer sur mon travail mais je ne parvenais pas à la sortir de ma tête. Son visage empli de larmes en quittant mon bureau, son visage empli de douleur dans la forêt, et la vision de son corps glissant vers le sol dans ces bois me hantaient sans cesse. Je décidai alors d'aller m'excuser pour mes paroles blessantes. Je n'étais pas un pauvre pervers narcissique, je savais m'excuser quand j'étais en tort.

Je ne parviendrais à rien tant que je ne l'aurais pas vue. Pour savoir où elle était, je me liai à Sheila qui m'informa qu'elle était dans sa chambre. Je quittai donc mon bureau, en direction de la sienne. Arrivé à l'étage, je m'arrêtai net en entendant sa petite voix.