Chapitre 18

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Point de vue Desirée

Après cette étape nous sommes tous allés à la maison pour y passer la journée. En gros tous ces chefs d'entreprise ont laissé passer une journée entière de travail pour me soutenir. Je me sentais mal vis à vis d'eux. Ils m'ont aimé accepté et soutenu sans rien attendre en retour. Kader s'est mis à dos sa mère pour me défendre. Et moi dans tout ça je ne fais que leur mentir. Que se passera t ils quand ils sauront? Ce poids pese beaucoup trop sur ma conscience.

Par ailleurs j'ai appelé Marie Jeanne pour l'informer car le monde est petit et je ne veux pas qu'elle l'apprenne autre part elle ne me le pardonnera même pas. Quand Omar a commencé son récit tenez vous bien! Marie Jeanne s'est évanouie. Non elle est dingue ma mère. Le lendemain elle est venue me voir en compagnie de mon père. J'étais aux anges c'était la première fois que mon père posait ses pieds chez moi. Nous en avons profité pour discuter plus amplement avec lui. Il a beaucoup prié pour Omar et l'a remercié d'avoir déjoué ses plans et donc d'avoir sauver sa prunelle. Merci mon dieu j'ai retrouvé mon père.

Diama elle quand je lui ai raconté elle a voulu aller en découdre encore avec Nafissatou. Je l'en ai dissuadé de toutes façons elle n'avait même pas le choix car elle ne la connaît que de nom et j'ai refusé de lui donner des informations sur elle. Sans vergogne qu'elle est elle s'est remise avec Latyr son copain toxique. C'est même à se demander s'ils ont une fois rompu.  C'est même ce dernier qui lui a offert un téléphone qu'elle dissimule une fois chez elle pour que sa mère ne soit pas au courant. Ces derniers temps l'on ne s'est pas vu à cause de mes révisions. Nous sommes au dernier virage donc c'est école maison maison école.

Omar et son tyran de père m'aidait beaucoup dans es révisions le soir au lieu de m'accorder un peu de répit il m'incitait à réviser ensemble. Dans quelle famille me suis je fourée mon dieu. Parfois c'est reine qui me sauvait un peu. Il est temps qu'elle fasse un autre bébé comme ça je serais plus le centre d'interêt de tous. Si Omar m'entendait il allait m'étriper c'est sur!

Trois semaines plutard...

Les épreuves commencent aujourd'hui. Je suis fatiguée et stressée. Hier j'ai reçu plusieurs appels d'encouragement et de soutien, de la part des jumeaux, diama, junior et Mami, tonton Emir et tata Aita. Mariam et Marie Jeanne elles se sont déplacées pour m'apporter des bains à faire. L'Afrique et son incroyable talent vous me direz!

Chaque jour me déposait au centre puis s'assurait que je sois bien entrée avant de partir, à son heure de pause il venait me prendre pour qu'on fasse une balade en voiture afin de me changer les idées. Le soir il venait me prendre.

Les épreuves se sont passées dans le plus grand des calmes. Je stressais juste parce qu'il y avait eu une fuite sur les épreuves de physique chimie et on a dû reprendre cette épreuve. Et selon les surveillants la correction sera sévère.

Durant les deux jours où l'on attendait les résultats j'ai failli devenir folle et rendre fou Omar. Je ne pouvais canaliser mes émotions car je ne peux imaginer un échec. Ce n'est pas envisageable. Je ne pourrais plus regarder Marie Jeanne ni Omar et Kader encore moins Reine. Ils ont tant investi pour ma réussite je leur dois une brillante réussite.

J'ai tellement pleuré ajoutée à ma fatigue, j'ai finalement été amené à la clinique  et placée sous perfusion. le pire c'est que c'était le jour de l'annonce des résultats à quelques heures . Votre copain a décidé que je n'irai pas à la proclamation des résultats et qu'il allait le faire à ma place. Je n'ai pipé mot j'ai seulement acquiescé sans commentaire. Kay tokk fi di kharr yalna dé!

Il est partie une heure avant me laissant à la clinique. Il a appelé Mami et cette dernière est en route pour venir me tenir compagnie. J'ai attendu quinze minutes après son départ pour me lever avec un geste brusque j'enlève la perfusion. Le sang coule tachant mes habits. Je porte mes chaussures et sort discrètement de la clinique. J'avais le tournis mais je devais impérativement assister à la proclamation sinon je peux à tout moment mourir de stress sur ce lit d'hôpital.

Dénouement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant