Dénouement

Chapitre 4

Point de vue Desirée

Choquée je l'étais! Mais comment est ce possible ? Ceci est trop facile! Comment le tribunal ose t il donner la propriété d'une maison qu'un honnête citoyen a eu grâce à la sueur de son front à un imbecile de premier catégorie qui se dit être son frère? Mes parents ne peuvent pas perdre le résultat de leur dur labeur si facilement. Non c'est inconcevable!

Je demande après papa, maman m'informe qu'il était parti je ne sais où. Je reste un peu avec ma mère histoire de la consoler avant d'aller dans ma chambre pour appeler Omar. J'avais besoin de parler à quelqu'un pour apaiser mon cœur et à cette heure diama est à l'école.

***trois semaines après ***

Il nous reste un délai d'une semaine pour déguerpir de notre propre maison. Vous y croyez vous? Maman est méconnaissable, elle n'a plus goût à la vie. Papa lui a un comportement irritable envers tous on dirait que c'est nous qui avons rendu la décision ce jour là au tribunal. Il sortait très tôt et rentrait très tard comme s'il nous fuyait ou que nous avions la poisse. En gros notre vie familiale parfaite s'est transformée de manière tellement chaotique que je priais tout le temps que ceci ne soit qu'un cauchemar dont je vais bientôt me réveiller.

J'ai eu l'occasion de voir diama et la tenir au courant de la situation. Elle a compati et m'a proposé d'aller voir un marabout pour faire changer la donne. J'ai refusé c'était même impensable que j'entre dans ces bails. Elle a insisté en m'assurant qu'actuellement c'était la meilleure solution. Mais je n'ai même pas été tenté d'essayer.

Omar lui m'appelle tout le temps, il est même venu voir maman me mettant devant le fait accompli et je les ai présenté. Par ailleurs il m'a proposé de nous prêter un appartement en attendant que notre situation soit décantée. Je lui ai opposé un refus catégorique nous nous sommes disputés pour cela. Le fait que je sois sur les nerfs ce temps ci en était pour quelque chose aussi.

Je n'étais plus concentrée à l'école et ça se sentait sur mes notes. Pour l'heure je n'en avais rien à faire. Tout ce qui m'intéresse c'est le bien être de ma fille et comment éviter que cette injustice passe. Il le faut vraiment. Il est impensable que cette forfaiture passe.

Pour le moment nous rangeons nos affaires petit à petit. Nous avons offert beaucoup de matériels et trier nos bagages. Ma mère ne voulait pas que sa famille soit au courant elle ne voulait aucunement que ces derniers lui rappellent qu'ils l'ont averti au préalable. Elle ne voulait pas ressentir le sentiment d'échec.

Aujourd'hui c'est Omar qui est venu me chercher à l'école à la descente avec sa moto. Nous nous sommes posés au jardin public de mermoz sacré cœur pour discuter.

~lui: Desi cette situation ne me plaît pas. Tu es importante pour moi je te vois comme une sœur. Excuse moi alors de m'inquiéter pour ton bien être mais je ne peux pas m'en empêcher

~ moi: tu n'as pas à t'excuser tu ne m'as rien fait. Je te demande pardon pour t'avoir mal parler mais comprend ma position je ne peux pas accepter ta proposition si je le fais ma mère ne le fera pas

~ lui; je comprends mais dis moi que compter vous faire maintenant

~moi: nous y réfléchissons

Après cela nous avons longuement discuté avant qu'il ne me ramène chez moi où je retrouve ma mère et mon père au salon avec des mines bizarres. Je leur fait un bisou à chacun avant de m'installer aux côtés de mon papa.

~moi: papa qu'y a t'il pourquoi tu fais cette tête ?

~papa: rien mon coeur tu sais allah n'éprouve que les endurants tout cela va passer un jour peut être demain après demain dans un mois un an l'essentiel est que ça va passer