Cela fait quelques années que Jane Miller vit avec Rachel Roth et sa mère dans leur maison. Leurs vies est tranquille mis à part le fait que Rachel est des pouvoirs étranges mais la famille Roth n'est pas au courant que la jeune femme Miller en a ég...
Finalement je toqua à la porte de chambre de Grayson, qui celui-ci m'ouvrît uniquement vêtu d'une serviette autour de la taille.
-Est-ce que je peux rentrer ou peut-être que je te dérange? m'exclamais-je en essayant de le dire le plus froidement possible et d'éviter de lui montrer que cela me déstabilisait.
-Euh non vas-y.
Il me fit rentrer puis il alla s'habiller dans sa salle de bain.
Je me dirigea vers une commode où était poser quelques verres et une bouteille d'alcool. Cela me fit remonter des souvenirs douloureux, je n'avais pas bu une goutte d'alcool depuis plus de 7ans.
-Tu veux un verre? me proposa Grayson en sortant de la salle de bain.
-Non merci, je ne bois pas.
-Ou plutôt tu as arrêter de boire: me contredit-il en se servant un verre.
-Comment tu sais ça?
-Le fait que tu me demandes ça, me prouve que tu buvais avant.
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-Okay bravo, tu as découvert l'un de mes petits secrets: dis-je avec le sourire. Et sinon pourquoi est-ce que tu ne m'as pas expliquer ce qu'il s'était passé?
-Tu te souviens de ce qu'il s'est passé? me questionna le détective.
-Ouais et j'aurais dû être au courant dû fait que j'ai dit que j'allais te tuer.
-Je suis désolé mais j'ai penser que si tu aurais été au courant de ça, tu t'en aurais voulus: s'excusa Grayson en buvant son verre.
-Je te pardonne, Grayson.
Je lui pris son verre et le remplis puis lui redonna avec un grand sourire.
-Tu veux me soûler? me demanda Dick avec un sourire au coin.
-Peut-être qu'avec un peu de chance, tu vas me déballer tous tes petits secrets.
-Alors là, il faudra plus que me soûler pour découvrir tous ce que je caches.
-Donc tu as bien des choses à cacher, je suis trop forte: lui fis-je remarqué.
Grayson but son verre et se rapprocha de moi.
-Et toi qu'est-ce que tu me caches, Miller?
-Des tonnes de choses mais heureusement pour toi, tu ne les découvriras jamais.
-Pourquoi heureusement? me questionna Dick intrigué.
-Je sais que tout le monde dit, qu'il faut toujours dire la vérité mais des fois la vérité de certain détruit et j'ai peur quand disant ce qu'il s'est passé, toutes les personnes que j'apprécie ne me voie plus de la même manière: expliquais-je en plongeant mon regard dans le sien.
-Tu as raison.
Je fis un pas vers lui et il ne restait que quelques centimètres entre mes lèvres et les siennes. Je me mis sur la pointe des pieds et décida de briser le peu de centimètres qui nous séparaient en posant violemment mes lèvres sur les siennes.
Je ne suis pas dire ce qui m'avait pousser à l'embrasser mais j'ai eu un énorme besoin d'oublier tout ce qui arrivait, de m'évader.
Il m'attrapa par les hanches et me fit basculer sur le lit pour passer au dessus de moi.
Il y a 8ans.
Cela faisait six mois, que je buvais, me droguais et me scarifier. Ma mère et ma sœur n'était pas au courant mais elle voyait que mon état était entrain de se désaltérer.
Je n'avais plus foi en rien, je n'avais plus d'espoir en rien et je ne sortais pas de ma chambre sauf pour grignoter quelque chose ou aller au toilette.
J'étais allonger dans mon lit à fixer le mur sans rien faire mais en pensant à des tonnes de choses.
Ma sœur entra violemment dans ma chambre alors je m'assis et me tourna vers elle. Elle avait les larmes aux yeux puis elle me jeta le briquet de mon père et la drogue sur le visage.
-Pourquoi est-ce que tu t'infliges ce genre de choses? me demanda Léa en colère. Tu n'avais qu'à me parler de ton mal être j'aurais pu t'aider à combattre tes démons.
J'étais abasourdie comment est-ce qu'elle savait ça? Personne n'était au courant?
-Inutile de me le demander: répondit-elle comme-ci elle avait lu dans mes pensées. C'est maman qui me l'a dit.
Quoi maman le savait? Mais comment c'est possible, je cache toujours tout?
-Elle est partit jeter toutes la drogue et bouteille d'alcool de cette maison.
Je sortis en courant de ma chambre et descendis violemment les escaliers puis je m'arrête net en voyant ma mère au bas de la porte.
-Où est-ce que tu as jetés ma drogue, maman: m'énervais-je. Hein, tu crois peut-être me sauver mais c'est trop tard tu as perdus ta fille chérie.
Je m'approcha de la porte mais ma mère m'attrapa le bras, me ramena dans ma chambre et m'y enferma.
-Maman pourquoi tu fais ça? demanda Léa de l'autre côté de la porte en pleurant.
-Ouais pourquoi tu m'enfermes? Tu ne m'aimes pas, tu ne m'as jamais aimé et jamais tu ne me m'aimeras: criais-je en colère. Je n'ai jamais été humaine et tu me l'a toujours reprocher, pas vrai? Allez dis-le.
J'étais en colère, je voulais tout détruire. Je donna de violent coup de pied dans la porte et au bout d'un moment, elle s'écroula au sol.
-Je t'aime Jane Miller. Et rien ni personne ne pourra changer cela, tu es la sœur de Léa Miller, ton père est Dave Miller et moi je suis ta mère. Sache que tu ne me fais pas peur, ma puce. Je suis là pour toi et je le serais toujours. Je t'aiderais à traverser l'obscurité pour aller jusqu'à la lumière, on va t'accompagner jusqu'au bout mais laisse nous t'aider, je t'en pris c'est tous ce que je demande.
D'un coup ma colère se dissipa et laissa place à une profonde de tristesse, ma mère s'écroula au sol puis ma sœur l'a pris dans ses bras.
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J'explosa également en sanglot puis je fonça dans les bras dans deux meilleurs femmes de ma vie. Elles étaient tout le temps là pour moi mais je ne l'avais pas remarquer, je faisais mon égoïste et je ne les ai pas soutenue à la mort de papa.
Je me leva et sortis dehors puis je me mis à courir dans les rues de la ville.
Mes larmes tombaient en même temps que les pas que je faisait.
Je ne sais pas si un jour la lumière me sauvera de l'obscurité.
