Je me lève et qui vois- je ? C'était lui le fameux garçon qui occupe mes pensées.
- Qu'est ce que tu fais ici ?
- Je viens rendre visite à ma sœur, elle vient d'accoucher. Et toi?
- J'accompagne ma mère,elle s'est faite agresser. Avec un air triste
- Je lui souhaite prompt rétablissement.
Je le remercie et je retourne m'asseoir quand je reçois un appel de ma meilleure amie, je décroche
-Devines quoi meuf ! Tu ne vas pas me croire. Dit-elle toute excitée.
-Dis-moi !
-Ryan et moi sortons ensemble à présent.
-Mais tu ne le connais même pas ! Avec un air surpris
-Et alors ?
-Laisse tomber meuf.
- Où es-tu ?
Je suis à l'hôpital, ma mère s'est faite agresser.
-Oh ma pauvre !! J'espère de tout cœur qu'elle va s'en remettre !
- Merci! Je l'espère aussi !
Elle raccroche et le médecin est venu nous annoncer que l'état de ma mère est stable. Je téléphone à mon père et à mon grand étonnement c'est une femme qui décroche.
- allô
- allô vous êtes qui, où est mon père ?
- je suis sa femme, il est en train de dormir, il doit être fatigué on vient de faire l'amour.
Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'elle avait déjà raccroché. Mais quel culot qu'elle a eu. Je suis sûr que c'est elle la raison de toutes ces disputes entre mes parents.
Et oui mes parents se disputaient beaucoup ces derniers temps ce qui rendait l'atmosphère invivable à la maison. J'ai eu espoir que ça allait s'arranger mais après cet appel j'ai commencé à avoir des doutes là dessus.
Le voisin (prénommé Mike) s'est approché de moi ;
- je crois qu'il vaudrait mieux que tu rentres chez toi je resterai ici en attendant.
-je ne voudrais pas t'imposer cette tâche.
- non j'insiste.
-bon si tu insistes. Au-revoir et veilles bien sur ma mère.
-ne t'inquiète surtout pas.
Je rentre chez moi et en arrivant je monte dans ma chambre directement je me suis allongée dans mon lit et le sommeil a eu raison de moi. Une heure plus tard je suis réveillée par des bruits provenant d'en bas, je descends et je trouve mon père en train de faire ses valises.
- papa, tu pars où ? Maman est à l'hôpital, je t'ai appelé plus d'une fois mais apparemment t'étais beaucoup trop occupé pour répondre. J'étais très énervée.
- je pars où je veux, j'en ai rien à foutre ni de toi ni de ta mère vous pouvez tous crever ça m'est complètement égal.
Après avoir prononcé ces mots il me poussa et est parti. Plus tard, d'après des rumeurs j'ai su qu'il était parti vivre en France avec sa maîtresse.
Ses derniers mots m'ont marqué à tout jamais.
