Voile Mortel

Chapitre 10 :

La pression était à son comble. Chaque minute qui s'écoulait rapprochait le projet Apocalypse de sa réalisation, un cauchemar planétaire en devenir. Mafioso et Stevenson savaient que la vitesse était leur alliée, que la course contre la montre était devenue une réalité terrifiante.

Les papiers, découverts dans le manoir mystérieux de Mme Clémence, avaient révélé une adresse cryptique à la périphérie de la ville. Une adresse qui, selon toutes les apparences, détenait la clé de la vérité derrière le projet. Ils se précipitèrent vers cette destination, sachant que chaque seconde comptait.

Alors que Mafioso et Stevenson se tenaient devant cette maison à la périphérie de la ville, le mystère s'épaississait autour du projet Apocalypse. Chaque pas les rapprochait d'une vérité qui pourrait bien changer le cours de l'histoire, et le poids de cette responsabilité était palpable.

La maison elle-même était un spectacle saisissant de décrépitude. Jadis majestueuse, elle gisait désormais dans l'obscurité, comme si elle gardait jalousement les secrets qui y étaient enfouis depuis des années. Le gouvernement l'avait saisie, mais cela ne les décourageait pas.

Mafioso, rompu aux situations dangereuses, savait que le temps était compté. Le projet Apocalypse pouvait être activé à tout moment, précipitant ainsi le monde dans le chaos. Ils n'avaient plus de temps à perdre.

Ils décidèrent de pénétrer dans la maison par effraction. Les portes grinçaient sinistrement lorsque Mafioso les forçait, comme si elles protestaient contre cette intrusion. Une obscurité profonde les enveloppa, et le sol grinça sous leurs pas, révélant une histoire macabre de négligence.

La poussière recouvrait les vieux meubles et les objets comme une toile d'araignée, et le temps semblait s'être arrêté dans ces lieux. Chaque pièce, chaque recoin renfermait peut-être la pièce manquante de ce puzzle complexe.

Mais leur quête était tout sauf facile. Dans cet environnement lugubre, ils devaient chercher avec minutie, chaque instant pesant comme une éternité. Le danger, comme une ombre invisible, les guettait, car ils savaient que ceux qui avaient conçu le projet Apocalypse n'hésiteraient pas à les éliminer pour protéger leur sinistre complot.

C'était une course contre la montre haletante, où chaque meuble, chaque étagère, chaque ombre recelait un mystère à résoudre. Et ils n'avaient pas seulement besoin de preuves, mais d'une preuve qui aurait un impact. Car le sort du monde dépendait de ce qu'ils découvriraient dans ces ténèbres oppressantes.

À mesure que Mafioso et Stevenson fouillaient la maison abandonnée, une lueur d'espoir brilla dans l'obscurité. Ils découvrirent un autre journal de bord soigneusement caché sous le plancher branlant d'une petite pièce sombre et poussiéreuse. Ce journal, d'apparence ancienne et fragile, semblait renfermer de précieuses informations.

Mafioso prit délicatement le journal entre ses mains, conscient de l'importance de ce qu'il allait découvrir. Les premières pages étaient couvertes de la fine écriture de Mme Clémence, révélant ses doutes, ses peurs et ses découvertes concernant le projet Apocalypse.

Dans ses écrits, elle révélait que les membres du groupe derrière le projet se réunissaient secrètement dans une ancienne usine désaffectée à la périphérie de la ville, une usine qui avait été convertie en laboratoire clandestin. Les détails étaient inquiétants : des schémas de dispositifs nucléaires, des noms de scientifiques corrompus, et même une liste de dates potentielles pour le déclenchement de la catastrophe.

Mafioso, les yeux fixés sur le journal, comprit que c'était là le dernier morceau du puzzle. Ils devaient se rendre à cette usine, découvrir les preuves nécessaires pour arrêter le projet Apocalypse, et empêcher la catastrophe imminente.

Le temps était compté, mais avec ce journal de bord en main, ils avaient maintenant une direction claire pour poursuivre leur mission cruciale.