Tristesse

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PDV DE WANDA :

Avec les autres nous venons de rentrer d'une mission qui consistait à arrêter des trafiquants de drogues.
Nous sortons tout juste du quinjet que mon frère Pietro me demande :

- Est-ce que ça va sœurette, t'es un peu pâle ? Demande-t-il inquiet.

Visiblement il ne se souvient pas du jour que nous sommes aujourd'hui.
Je lui fais un léger sourire et lui répond :

- Pietro, aujourd'hui nous sommes le 13 septembre...

Il écarquille les yeux quelques secondes puis perd immédiatement son sourire. Il hoche la tête et me dit :

- Oh....je....ouais....je comprends.....

- Désolé, je ne voulais pas gâcher ta journée.

- Oh non, ne t'en fais pas, ce n'est rien.

Tous les autres nous regarde attendant qu'on leurs dises pourquoi nous sommes un peu triste.
Je les vois et leurs répond immédiatement :

- Ne compter pas sur moi, je ne vous dirais rien, je n'ai pas envie de pleurer plus.

Puis je leurs tourne les talons et marche en direction du complexe. Pietro utilise sa super vitesse pour me rejoindre en une seconde et nous allons directions nos chambres.

On marche dans les couloirs et nous arrivons sur une intersection, du côté droit, le couloir avec les chambres des filles, puis du côté gauche, celui des garçons.
Je vais donc à droite et, je ne sais pas pourquoi, Pietro me suis.

Une fois entré dans ma chambre, Pietro saute sur mon lit. Je souffle et ferme la porte en lui disant sarcastiquement :

- Vas-y, fais comme chez toi.

Il me regarde inquiet et souffle :

- Oh, toi quand tu fais du sarcasme, c'est que tu vas vraiment pas bien.

Je souffle une nouvelle fois et m'assois près de lui sur le lit :

- Je sais, mais.....Le seul fait de penser à eux.....je.....

Des larmes salées viennent troubler ma vision. Pietro se redresse et me prend le visage entre ses mains :

- Eh, eh, eh, Wanda, regarde moi, je sais, moi aussi ça me fout en rogne et malgré les apparences, ça me détruit. Mais tu te souviens de notre promesse ? Il me fait les gros yeux.

J'hoche la tête et nous disons en chœur :

- Toujours ensemble, quoi qu'il arrive.

- Cela ne m'empêche pas d'être triste, Pietro. Lui dis-je en baissant la tête.

- Oui, je sais. Je t'autorise à être triste aujourd'hui, mais c'est seulement parce que je le suis aussi.

Je rigole légèrement mais me reprends en pensant à leurs visages qui commencent doucement à disparaître de mes souvenirs plus le temps passe.

Je pleure un peu et je dis à Pietro avec la voix tremblante :

- Je....pour les parents je peux le digérer mais....le plus dur c'est quand je pense à Emy.....elle devait nous accompagner pour découvrir le monde, c'est ce qu'on s'était promis tous les trois. On est plus que deux Pietro, sans elle on est pas les triplet Maximoff, on est pas nous même. On était sensé fêter notre anniversaire tous les trois, mais elle, elle n'a pas pu continuer à souffler les bougies.....elle n'a pas pu grandir.....rien que d'y penser ça me serre le cœur et ça m'empêche de respirer.

Il me regarde tristement et après quelques secondes il me prend dans ses bras. Je mets ma tête dans son cou et pleure toutes les larmes que j'essayais de retenir. Puis soudain je sens des gouttes tombées dans mes cheveux. Étonné, je m'écarte et le regarde. Je rêve ou il pleure lui aussi. Lui qui d'habitude garde toujours son air d'homme joyeux, jamais triste et qui ne montre jamais ses émotions.

Il sèche ses larmes et me dit :

- Bah bravo, tu m'as fais chialer comme une fillette. T'aurais pas des mouchoirs ?

Je ris légèrement et il me suit dans ce rire. J'ai l'impression que maintenant qu'il pleure aussi, un poid s'enlève légèrement de mon cœur.

Je me lève, vais vers le bureau et lui lance le paquet de mouchoirs qui s'y trouvait.

On parlait en exposant nos peines quand F.R.I.D.A.Y, la nouvelle intelligence artificielle de Stark, nous parla :

- Monsieur et mademoiselle Maximoff, une réunion d'urgence a été demandée. Il semblerait que l'HYDRA prépare une nouvelle cargaison d'armes.

- D'accord, dîtes leurs que nous arrivons, merci F.R.I.D.A.Y.

- De rien, mademoiselle Maximoff, c'est mon travail.

Je me lève et tends ma main à mon frère.

- Tu viens. Une nouvelle mission nous attend.

The Crazy Soldier Where stories live. Discover now