Lia Johnson essaye de se ressaisir et de devenir la personne qu'elle a toujours rêvé d'être. Suite à tout son passé merdique, elle essaye d'aller de l'avant. Elle s'est fait de nouveaux amis à la fac, elle profite de sa vie mais ils n'ont aucune idé...
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Ne plus faire la différence entre le réel et un cauchemar est un grand problème, cela veut dire que ton réel est très ressemblant à ton cauchemar.
Être inconscient est un pur cauchemar, littéralement. Vous avez l’impression qu'on vous noye. Et vous sombrez dans votre pire réalité. Je plains la Lia qui vit cette réalité. Oh… Oui, c’est vrai… C’est moi.
Avoir revécu mon enfance était affreux. J’ai tout revu. Tout. Tous les moments colériques de ma mère, toutes les fois où elle rentrait saoule à la maison, toutes les fois où j’étais l’adulte. Elle ne l’a jamais été, après tout. C’était mon pire cauchemar de le revivre, pendant ces heures de ma vie je souhaitais mourir plutôt que de devoir supporter ça une deuxième fois.
J’efface tous ces souvenirs de mon esprit, maintenant. Et je me concentre sur le présent -du moins, j’essaye-.
Je ne sais pas ce que je fais en emmenant Mason avec moi là-bas, mais je pense que je n'avais pas trop le choix, il m’aurait sûrement suivi jusqu’au lac pour s'assurer que je vais bien.
Je ne me sens pas encore très bien mais je suis sûre que je veux savoir qui est-ce, la personne qui m’a envoyé ce message à travers le portable de Kol. Si Kol est en danger, je dois le retrouver, je dois l'aider.Comme il l’a fait pour moi sans s’en rendre compte. Je lui dois tellement de choses, je me dois de le sauver s'il est en péril. Il m’a fait sourire, rire, vivre tellement de fois que c’est le minimum que je puisse faire pour lui.
Est-ce que Brooke est au courant ?
Je me relève sur mon lit d’hôpital.
- Est-ce que je pourrais avoir ton portable pour appeler quelqu’un ? je lui demande.
Il acquiesce et me prête son portable. Je tape son numéro et après trois sonneries elle décroche.
- Eh ! Est-ce que tu vas bien ?
- Salut ! Je te retourne la question, j’ai appris par ta mère que tu étais à l’hôpital et que tu avais glissé dans les escaliers de ton immeuble. Je suis venu te voir mais tu étais encore endormi.
Je fronce mes sourcils en écoutant ce mensonge.
Évidemment… Mason et ses mensonges. D’après tout je devrais le remercier de ne pas avoir raconté la vérité, je préfère qu’elle ne le sache pas.
- Oh et d’ailleurs ! J’ignore c’était qui ce monsieur à côté de toi mais il est très très charmant et il te regarde comme si tu étais le joyaux le plus précieux de ce monde…
Je roule des yeux et je jure que je peux entendre un grain de malice dans sa voix.
