Chapitre 4 : Situation de crise

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Les quatre amis se retrouvèrent à présent à l'hôpital en salle d'attente. Après le malaise de Fujiwara, l'ambulance était arrivée peu de temps après. Ran avait demandé aux ambulanciers si elle pouvait monter avec lui, les trois autres jeunes avaient également souhaité l'accompagner. C'est ainsi qu'ils étaient là tous à attendre, des nouvelles de l'hommes. Le ventre de Heiji criait famine, mais dans de telle circonstance, il évitait de se plaindre, surtout que ce n'était pas cela qui le tracassait le plus à l'heure actuelle.

« Mais qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? Ce n'est quand même pas moi qui lui aie provoqué sa crise de panique ? » se demanda-t-il à haute voix, alors qu'il était adossé contre un mur, tandis que les trois autres étaient assis sur des chaises. Il ne le montrait pas, mais au fond il pensait vraiment être responsable de la crise du cinquantenaire.

« Je ne crois pas Hattori-kun, Fujiwara-san a prononcé le prénom de sa femme à plusieurs reprise, je ne sais pas vraiment ce qui a provoqué cette crise, mais je suis sûr que tu n'y es pour rien. » assura la karatéka avec les yeux baissés, visiblement toujours inquiète pour l'homme.

« Hmm...le prénom de sa femme... » répéta l'osakien d'une voix pensive, mais ses pensées furent rapidement interrompues quand il sentit son téléphone vibrer dans sa poche, il le sortit et vit que son appelant était sa mère. Assez étonné car Shizuka n'était pas du genre à l'appeler quand il était à Tokyo, il se contenta juste de dire qu'il allait répondre un peu plus loin.

Après que l'adolescent à la peau mate se soit éloigné, la tokyoïte se tourna soudainement vers le faux-enfant. Par rapport au choc qu'elle avait eu face à la crise de Fujiwara-san, elle ne s'était pas posée de question, mais maintenant que tout était plus calme, elle repensa à la manière dont Conan avait réagi.

« Conan-kun ? »

« Oui Ran-neechan ? » dit-il en se tournant vers la fille qui était assise à côté de lui.

« Tu as très bien réagi en faisant asseoir Fujiwara-san et en tentant de l'apaisé. Qui t'a appris à réagir face aux crises de panique ? » questionna-t-elle en haussant les sourcils.

« Euh...Je l'ai vu à la télé. » mentit-il l'air embarrassé.

« Ah d'accord. » répondit la jeune fille, bien que cet incident lui avait rappelé, une scène qu'elle avait vécu un an auparavant. En effet, l'année précédente, elle et Shinichi se promenaient au jardin Hama-Rikyū, quand ils ont surpris une femme d'une cinquantaine d'année en pleine crise de panique. Le détective lycéen avait réagi exactement de la même manière que Conan. « Tant de similarités avec Shinichi... » se dit-elle en regardant l'enfant, mais ses pensées firent interrompues quand elle entendit...

« KAZUHA ! » surgit soudainement l'osakien en revenant. Il semblait fou de rage, ce qui fit sursauter les trois jeunes.

« Aho ! Qu'est -ce qu'il te prend ?! On est dans un hôpital ! » sermonna l'adolescente en se levant et avec un air consterné.

« T'es allée raconter à ma mère ce qui s'est passé dans l'avion et tu t'es imaginé que ce stupide accident y était pour quelque chose ! Mais qu'est-ce qui t'as pris ?! » fit-il toujours en colère. « Okan était même prête à m'emmener chez le médecin pour me faire faire des examens ! »

Kazuha n'était pas surprise de la colère de son petit-ami, elle savait qu'elle avait pris des risques en prévenant Shizuka, mais elle s'était tellement inquiétée pour lui, qu'elle avait pensé qu'il valait mieux en informer la mère du jeune-homme. Ces informations avaient vraisemblablement inquiété madame Hattori, surtout que la veille, elle avait surpris son fils en train de crier en plein milieux de la nuit. De plus, l'histoire de l'amnésie, elle semblait un peu plus protectrice envers lui et cela malgré le fait qu'il ait retrouvé la mémoire.

On est là pour vous, quoi qu'il arriveWhere stories live. Discover now