Tí amo : il n'y a plus que son âme ( Tom 1,5 )

Chapitre 8 : je ne toublie pas

Deux semaines plus tard ...

Sicile

Le médecin est là , il change le bandage autour de mon ventre pour la troisième fois cette semaine .

L'entaille est entrain de cicatriser et je vais bientôt enlever les points de sutures qui permettent de la refermer .

On m'a plongé dans le comas pendant 3 jours pour pouvoir me faire les soins nécessaires.

J'ai des entailles partout et des multiples fractures notamment à la main droite ou mes doigts sont pratiquement tous fracturés. Je dois rester dans ce lit encore 3 semaines et c'est hors de question.

Je refuse de rester alité autant de temps pour un simple accident , en plus de ça un accident qui ne m'a même pas enlevé la vie qui me l'a juste rendue encore plus compliqué.

Mon cœur me fait toujours mal , il brûle toujours de l'intérieur .

Ça n'a même pas apaisé ma douleur ...

Je n'est pas put la rejoindre

- ricordati di non muovere la mano . ( n'oublie pas de ne pas bouger ta main .)

Me dit-il avant de prendre sa sacoche marron en cuir et de sortir .

Je me lève du canapé non sans difficulté et en grimaçant. Je marche jusqu'à mon îlot , j'en fait le tour et j'ouvre un tiroir pour en sortir une paille .

Je la jette devant et me dirige vers ma veste en cuir , je plonge ma main gauche dedans en attrapant le sachet de poudre blanche qui si trouve .

Je m'assois sur une chaise haute et je coince le paquet avec l'athlète de ma main droit pour qu'il ne bouge pas pendant que je l'ouvre de l'autre . Une fois ouvert je l'attrape de ma main gauche et vide un peu de son contenue sur la table , avec la paille je fais des lignes pas très propre mais ça mets égale du temps qu'elles me font oublier.

Je pose la paille sur le bout de la ligne mais au moment où j'allais la snifer ma porte s'ouvre et Maria suivis de Paolo entre .

Je lève les yeux au ciel en soufflant .

- Renzo porca miseria ! ( Renzo putain de merde ! )

Elle attrape mon sachet et le jette à Paolo qui l'enfouis dans sa poche . Je lâche la paille en grognant .

- non sei stanco di prendere droghe ! ( t'en a pas marre de prendre de la drogue ! )

Sayer sa commence ...

- ogni volta che vengo sei fatto ! ( a chaque fois que je viens tu es défoncé !)

Elle s'approche de moi en trombe et passe sa main sur mes lignes en les faisant volées.

Je lève les yeux au ciel et m'appuie sur le plan de travail pour le lever mes au même moment elle appuie sur mon épaule en criant un "non" strident ce qui me fais me rassoir.

Je frotte ma tempe de ma main gauche en sentant le mal de crâne arrivé.

Elle me fusille du regard en s'asseyant sur la chaise d'en face .

- per quanto tempo hai intenzione di scappare dai tuoi problemi ? ( tu comptes fuir tes problèmes jusqu'à quand ? )

Je souffle bruyamment pour qu'elle voit que je n'est pas du tout envie d'aborder le sujet aujourd'hui ni demain d'ailleurs et encore moins le mois prochain .

Elle tape son poing sur la table .

Je me lève pour attraper ma veste et j'ouvre la porte

- di nuovo stai scappando da esso ! ( encore une fois tu t'enfuis !)