PAROS²

Chapitre 3

POV : William

L'avion vient de se poser sur le tarmac de l'aéroport de Londres. Les au revoir ont été difficile à Marseille et je dois maintenant retourner à ma vie de célibataire ici.

« William : Bien arrivé. Je vous aime »

« Alba : Tu nous manques déjà. Travaille bien, on t'aime aussi »

Après avoir récupéré mes valises, je rejoins le parking pour y retrouver ma voiture que j'ai laissé à l'aller. Beaucoup de choses fusent dans ma tête, comme le fait que je vais devoir rapidement acheter un siège auto pour bébé. Peut être même deux si Alba souhaite une voiture pour se déplacer ici. La route me parait donc relativement courte tellement j'ai de choses à penser, et une fois arrivé chez moi, je remarque que rien n'a changé.

Je n'ai même pas besoin d'utiliser ma clé car la maison est déjà ouverte. Mila se trouve dans le salon, un verre de vin à la main.

- Qu'est ce que tu fais là ? Je lui demande sur un ton froid

- Bonsoir d'abord. Et bien.. Je profite de ma dernière soirée. Elle se lève du canapé. Je ne savais pas exactement quand tu rentrais.

- En fait tu n'as pas trouvé de solution pour te loger ailleurs ?

- Si. Mais je pensais qu'on pourrais passer une dernière soirée ensemble, histoire de se dire.. adieu ?

Je souffle tandis qu'elle s'approche un peu trop près de moi. Je me recule, évitant ses lèvres qui allait se poser sur les miennes.

- Non par contre ça c'est pas possible.

- William on a vécu des bons moments quand même.. Elle pose sa main sur mon torse. Allez, rien qu'une dernière soirée.

- Non Mila. Je me recule et pars en direction de mes valises. J'espère que tes affaires sont prêtes.

- Je partirai demain matin alors. Elle part se rassoir sur le canapé et bois une gorgée du vin rouge qu'elle s'est servie.

- Mais tu as bu tout ça ? Je lui demande voyant les cadavres de bouteilles au pied de la cheminée. T'es complètement bourrée en fait ?

Elle rigole sans même me répondre et fait volontairement couler son verre sur le bord du canapé.

- Mon canapé ! Mila ! Je m'approche rapidement relevant le verre à présent vide et le pose sur la table du salon. Dégage de là. Va prendre l'air, tu pues l'alcool.

Elle continue de rigoler tout en se dirigeant vers la cuisine.

- C'est ce que méritent les mecs dans ton genre. Elle me sourit. Les mecs pleins aux as, qui jouent avec toutes les filles qu'ils trouvent. Jusqu'à ce qu'une d'entre elles tombe enceinte, et il se case avec elle pour faire « bien ». Elle s'éclaircis la voix. Et ils lâchent toutes les autres, dont la titulaire.

- Ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Je ramène les bouteilles vides dans la cuisine et les dépose dans le bac concerné. Tu ne sais rien de ma vie.

- Assez pour savoir que tu es un gros con. Elle me pointe du doigt. Mais champion du monde, bravo. J'avais bien misé.

Je rigole.

- C'est ça ton problème. Tu choisis chaque personne avec qui tu flirtes selon ce qu'il fait dans la vie et ce qu'il gagne. Si je ne gagnais pas autant tu ne m'aurais jamais approché.