05. Bal masqué...ou pas.

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" Si j'avais le choix, je sortirais de mon corps et je le laisserais vivre tout ça sans moi. Si j'avais le choix, je fermerais les yeux et je dormirais jusqu'à ce que ça ne fasse plus mal. "

Nyx.

9h45. Ville D'Oxford.

Trois semaines s'étaient écoulées après que mon escapade nocturne a pris une autre tournure.
Je faisais tout mon possible pour ne pas croiser
le regard de Jared alias le tatoué-barjo-stalker-arrogant. Et pour éviter toute rencontre inattendue, je venais en cours après tout le monde.

Embrasse-moi.

Sérieusement ? Il avait vraiment cru que j'allais gentiment m'exécuter après m'avoir avoué, qu'il m'avait aidé pour après me faire du chantage. Qui plus est toutes ses informations sur ma tante comment les avait-il obtenu ? 

Qui es-tu réellement Jared Leyton ?

D'ailleurs, les vues, elles ne pouvaient pas quand même être toutes fausses ? Avait-il menti ? Et pourtant, aucun étudiant semblait l'avoir vu, sinon ils me l'auraient bien fait comprendre. Je fis sortir mon téléphone de ma poche.

Il faut que je vérifie si elles sont toujours là ou pas.

Après l'avoir allumée, j'appuie sur le lien de la vidéo qu'Ava m'avait transféré. Au bout de quelques secondes d'attentes, je ne vis rien.

Plus de vidéos.

Je réessayais à plusieurs reprises, c'était le même résultat. Elles avaient été bel et bien supprimées. J'étais à la fois soulagée et effrayée.

Pourquoi les avoir supprimés alors que je m'étais enfouis au moment, il était sur le point de m'embrasser ? C'était pourtant la seule condition pour qu'il les supprime définitivement.

Gardait-il les vidéos originales pour faire continuer son chantage malsain ?

— Comment tu la trouves celle-ci ?

La question d'Ava sur la robe qu'elle venait d'enfiler me tira de mes réflexions. Le bal masqué était dans quelques heures et elle m'avait tirer hors du campus, pour qu'on aille faire les magasins.

Je l'observai assise sur la chaise en face de la cabine d'essayage. Elle tournait sur elle-même, tout en faisant des pauses de mannequin.

La longue robe blanche en satin qu'elle portait épousait divinement ses courbes

Son corps est tellement parfait, pas comme le mien.

— Elle est magnifique. Répondais-je sincèrement. Comme les dix dernières robes que tu avais essayer.

Deux heures, qu'on était dans ce magasin et elle n'avait toujours pas choisis sa robe, parce que madame trouvait certaines beaucoup trop courtes ou trop longues, trop moulantes, d'autres trop décolletés.

Elle était indécise et j'allais bientôt perdre patience.

— Vraiment ? Parce que je la trouve trop-

ESCAPEWhere stories live. Discover now