Hashtag Lifequotes

Contrastes intimes

Les rayons du soleil matinal caressaient le visage soucieux de Sarah qui peinait à maintenir sa concentration sur la route, le regard perdu dans ses pensées. À maintes reprises, elle se tournait vers Lily, arrogante sur le siège passager, le visage crispé, les jambes croisées et les doigts tapotant frénétiquement sur son téléphone. L'atmosphère était lourde d'une tension qui flottait dans l'habitacle, le cuir des selleries était imprégné de l'inconfort d'une conversation restée en travers de leurs gorges.

Alors qu'elles s'approchaient de l'école, le silence pesait de tout son poids, chaque seconde qui passait ajoutait au malaise déjà profond qu'endurait la relation mère-fille. Les doigts crispés sur le volant, la maman inspira profondément et adopta un ton calme et rassurant :

- « Lily, nous devons parler de ta décision de quitter l'équipe de soccer », dit-elle d'une voix empreinte de bienveillance. Elle jeta un coup d'œil rapide vers sa fille qui semblait l'ignorer, les yeux plongés dans l'écran animé de son téléphone.

Le regard de Sarah se fit alors plus insistant, cherchant une connexion : « Ecoute-moi s'il te plait... Tu ne peux pas tourner le dos à tes camarades, penses à elles au moins... ! »,

L'adolescente riposta en tournant brusquement le bouton du poste radio, une musique rythmée envahit l'habitacle à plein volume, submergeant la voix de sa mère qui n'avait même pas terminé sa phrase. Enervée, celle-ci appuya si fort sur le frein que ses cheveux se déversèrent sur son visage tels une cascade enchevêtrée ; elle se gara brusquement devant l'école,  sans même arriver au parking et coupa la radio pour se faire entendre. Son index se leva, pointant avec détermination et son regard se chargea d'une sévérité désespérée.

- « Maintenant, écoute-moi », fit-elle d'une voix ferme « Tu... »

Lily détacha sa ceinture d'un geste résolu et saisit fermement son sac à dos, négligemment posé sur la banquette arrière. Ses prunelles se fixèrent sur sa mère, exprimant une détermination sans équivoque, elle déclara alors d'une voix tranchante : « Je ne jouerai plus au soccer, maman ! »...Un sourire narquois fleurit sur ses lèvres tandis qu'elle ouvrait la porte du véhicule pour descendre. 

La maman laissa reposer sa tête sur le volant, expirant profondément...

Lorsqu'elle se releva pour regarder sa fille s'éloigner, des lueurs d'émotions contenues scintillaient tels des joyaux dans ses yeux couleur miel. Les soyeux cheveux châtains,  telle une caresse, encadraient son visage doux, dont la beauté fut encore sublimée par quelques goutes de larmes éphémères, aussi pures que le miel sauvage. Ses lèvres fines, se paraient d'une nuance de rose tendre et fragile. Son nez fin semblait avoir été sculpté par un artiste soucieux du détail. Elle effleura de ses doigts longs et délicats ses joues pour sécher les traces de larmes.

Le geste maladroit, tremblante, incapable de trouver un mouchoir dans son sac à main... Elle démarra la voiture.

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Métamorphosée pour le boulot, Sarah fit son entrée habituelle dans son cabinet d'avocats, majestueuse. Vêtue d'un tailleur gris impeccablement ajusté, en harmonie avec l'ordre qui régnait dans cet espace, et qui mettait en valeur sa silhouette élancée et proportionnée, épousant ses courbes féminines avec grâce. Portée par des talons hauts, chaque pas déclenchait le long de son corps une séquence de mouvements oscillants, à la fois mesurés et fluides. La démarche hypnotique, ses hanches se balançaient gracieusement d'un côté à l'autre. Son attaché-case, tenu d'une main ferme oscillait dans un mouvement assuré. Malgré son visage aux traits délicats, il émanait de cette avocate une présence qui imposait le respect. Ses yeux, d'un magnifique miel doré, étaient fascinants et criaient de perspicacité, ils semblaient pouvoir sonder les âmes. Lorsqu'elle souriait, ils pétillaient d'une étincelleespiègle, révélant son charisme et son aisance à captiver un auditoire. Elle portait ses cheveux avec élégance, coupés dans un style soigné qui encadrait délicatement son visage. Ses mèches soyeuses retombaient aveclégèreté, mettant un grain de douceur dans son allure professionnelle.