prologue saison 2

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octobre 2021Brook Torres

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octobre 2021
Brook Torres

Mal.

J'ai mal.

Partout.

Absolument partout.

Elle est morte.

Cordelia Marins est morte.

Ma maman est morte.

Dans l'église, personne ne parle, des sanglots à répétions résonnent, ceux de Yves, son mari, et ces enfants, qui, a ce que je vois, étaient proche de ma mère.

Elle m'avait appelé, il y a une semaine, le jour de sa mort, et je n'ai pas répondu. Je n'y arrivais plus. Je n'en pouvais plus qu'elle me fasse vivre cet enfer infini, qu'elle me dévalorise.

Et je n'ai jamais autant regretté un acte. Parce qu'elle est morte, quelques heures plus tard sans même que je puisse entendre sa voix une dernière fois.

Proche, était loin de résumé notre relation. On avait une relation bizarre, non réciproque. Je l'aimais, elle non. Mais elle restait ma mère, malgré tout ce qu'elle a fait, je la pardonnais.

Et aujourd'hui, j'en suis sûr, je ne pourrais plus jamais la voir. Ma maman est morte, pour toujours. Son corps est ici, dans ce cercueil en bois, posé sur une jolie estrade pleine de lilas, ses fleurs préférées. Celles que je déteste le plus, à contrario.

Ma main droite est serrée dans une étreinte avec celle de Steven. Il s'est déplacé, jusqu'ici, en Californie, là où vivait Yves. Il est venu, simplement pour me supporter.

Laurel a accompagné son fils, elle est assise ici. Elle est venue, à débarquée comme ça, et ma serrait dans ces bras.

A ma gauche, Lucas est assit, blasé. Aucune émotions ne traversent son visage, il ne voulait pas venir. Il m'a dit que ce n'était pas sa mère, et qu'il ne lui souhaitait que la mort, alors tant mieux.

C'est peut-être ce que je devrais penser. Je devrais peut-être partager son avis. Mais je n'y arrives pas, je n'y arriverais certainement jamais.

Ces doigts, vêtu de mitaines en coton noir bougent, tapotant ces cuisses dans un rythme régulier.

Mon père est à sa gauche, pleurant des litres de larmes, je ne sais même pas comment il peut contenir autant d'eau dans son corps.

Il a fait un malaise, quand, au téléphone, il a apprit le décès de ma mère, de son ex-femme, celle qu'il appelait « la femme de sa vie » même après l'avoir trompé.

Un petit orchestre joue, sur la droite de la pièce, les yeux dans le vide, faisant semblant d'être triste alors qu'ils attendent juste leur paye.

Tout le monde ici, fait semblant d'être triste, parce que personne n'aimait Cordelia. Elle était bien trop horrible, cruelle et égocentrique pour être appréciée. Seuls ces parents n'ont pas étés hypocrites, ils ne sont pas venus. Ils l'ont reniée, à la minute où elle a reniée ces enfants, la chair de sa chair.

𝐒𝐔𝐌𝐌𝐄𝐑 𝐋𝐎𝐕𝐄, 𝐬𝐭𝐞𝐯𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐤𝐥𝐢𝐧Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon