Cette île, Cousins, est mon île natale. L'endroit où je suis née, où j'ai fais toutes mes premières fois.
Pour d'autres c'est une île de voyage, un endroit où, pendant les grandes vacances d'été tu viens pour passer du bon temps.
C'est ce que 𝐥𝐮...
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— Et tu manges avec ta famille ce midi ? me demande Emory, la tête posée sur mes cuisses et une cigarette au bec.
— Steven m'a invité chez lui, enfin chez les Fisher.
Emory me regarde la bouche ouverte, feignant d'être choquée.
— Il est à fond sur toi meuf.
— Il est avec Shayla et c'est officiel maintenant.
Je ris en passant ma main dans les mèches blondes de mon amie, m'amusant avec.
Pendant notre cours matinale habituelle, il me l'a annoncé. Ils se sont mit ensemble, pour de vrai.
— En tout cas je vous trouve trop mignons.
— Tu nous as jamais vu ensemble Emory. rétorquai je, les sourcils froncés.
Elle hausse les épaules.
— C'est pas bizarre avec Conrad ?
A mon tour, j'hausse les épaules.
— Je l'ignore, c'est suffisant.
Emory acquiesce en se relevant, défroissant sa longue robe blanche qui tombe sur ces tongs de plage.
Elle écrase sa cigarette dans le cendrier sur la table.
Je me mets sur pieds également.
— Tu m'appelles ce soir pour tout me raconter ?
— Évidemment. marmonnai-je alors que la blonde me tape une rapide bise.
Je récupère mon skateboard et mon sac à dos juste à côté.
Puis, sautant sur ma planche, je pars en direction de la maison des Fisher.
Bizarrement on s'est très peu vu avec Steven. Hier il avait le temps donc on a surfer mais sinon j'ai l'impression qu'il m'évite. Je ne sais pas pourquoi.
Peut-être parce que je lui ai révélé des choses que très peu de personnes connaissent, des choses importantes pour moi. Ou peut-être parce que, maintenant, il est en couple.
Ce qui n'a pas empêché que l'on a pas arrêté de s'envoyer des textos pour nous raconter des choses inintéressantes.
Dans le dernier Steven me raconte d'ailleurs que Susannah a fait un portrait de lui.
Après quelques minutes de skate je m'arrête devant la maison des Fisher et, à ma grande déception, Nicole est debout sur le porche s'apprêtant à sonner.
— Tiens tiens qui voilà. me lance-t-elle.
— Ça sera sans moi aujourd'hui Nicole.
J'appuie sur la sonnette sous le regard joueur de la brune.
— Le reste du groupe arrive, prépare-toi. me chuchote-t-elle dans l'oreille.
La seconde d'après la porte s'ouvre sur un Steven fringué d'une chemise aux couleurs du quatre juillet.
