Chapitre 14

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Hugo

A mon tour, je cours.

Je n'ai pas écouté Martin et Lucie quand ils m'ont demandés de rester avec eux. 

Sans plus attendre, alors que le monde autour de moi s'agitait, je me suis mit à faire de même.

Dans les couloirs, je bouscule plusieurs personne mais je n'ai même pas le temps de voir leur visage.

Je ne me retourne pas. Je ne m'excuse même pas.

Je fonce, mon coeur battant à vive allure.

Puis j'arrive à la base.

Là, un rassemblement de monde se trouve.

De ma position, bien qu'en haut des escaliers, je n'arrive pas à distinguer ce qu'il se passe, alors je décide de m'approcher.

Je me fraie un chemin tandis que j'entend plusieurs voix hurler autour de moi.

A l'aide de mes coudes, je passe entre la foule qui s'écarte sur mon chemin, en leur demandant pardon.

Quand je parviens à avoir une vision sur ce qu'il se passe, je sens mon coeur tomber à mes pieds et mon sang se refroidie instantanément.

Elya se fait brusquement attrapé les épaules par Mr Chank qui n'a pas l'air de vouloir la relâcher. Puis une autre phrase me parvient, qui à pour effet de me geler sur place:

-Madame Wheisse, c'est donc vous ? Je suis tout aussi ravi de vous revoir. En quel honneur ?

Wheisse...?  

Ce nom je l'avais déjà vue quelque part. Pourquoi est-ce qu'il ne me revient pas ?

J'observe Elya, dont la peur emplie le visage tandis qu'elle fixe quelqu'un parmi la foule.

En me mettant sur la pointe des pieds et en regardant dans la même direction qu'elle, mes yeux vagabondent de personne en personnes jusqu'à ce qu'ils tombent sur quelqu'un en particulier.

Quelqu'un que je reconnais car je l'avais déjà vu parler auprès du directeur.

Quelque jour plus tard j'avais appris que Elya, sa soeur et ses amies étaient là...

L'alarme s'arrête d'un coup, plongeant la grande salle dans un silence complet et oppressant.

Je commence à m'imaginer le pire tandis que des haussements de voix me ramènent à la réalité, brisant ce silence pesant qui n'a dû durer qu'une fraction de seconde, mais pour moi, une éternité.

-Maman !! Ils disent que je suis un cas dangereux !

-Quoi !? hurle sa mère, tout aussi effrayer qu'elle.

Tandis que Elya la fixe, sa maman elle, regarde droit dans les yeux du directeur.

Elle parait si sincère lorsqu'elle leur demande de relâcher sa fille dans des tons secs et autoritaires.

-Relâchez-là. De suite. 

Mais il n'a pas l'air d'être du même avis car de son regard noir et avec un sourire sarcastique collé aux lèvres il répond:

-Ca ne faisait pas parti de notre marché ça... Et puis tu m'as vendu un bon trésor.

Mes yeux s'écarquillent, et je vois Madame Wheisse avoir la même réaction.

"un marché" ?

Comment ça ?

Puis soudain je me rappelle.

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