[DS] Tanjiro Kamado - Aujourd'hui...mais surtout demain !

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Tes jambes sont à bout de force mais tu continues de courir. Tes poumons te brûlent, et tes larmes noient des joues, mais tu puises dans tes dernières ressources pour atteindre un endroit où, peut-être, tu seras en sécurité.

Puis tu trébuches, ton corps cogne violemment le sol, tremblant déjà à cause de la peur et de l'effort.

« Ça ne sert à rien de courir. rit, ce truc, cette chose que tu ne saurais définir. »

Tu ne te retournes pas et te relèves pour continuer ta course, comme si le diable lui-même te poursuivait. Sauf que là, tu as réellement l'impression que c'est bien le diable qui te poursuit, et tu te demandes ce que tu as bien pu faire pour en être arrivé là.

Sous le coup de l'adrénaline, tu ressens une force nouvelle, qui te redonne de l'énergie pour t'enfuir à nouveau. Derrière toi, ce démon marche lentement, sûrement par sadisme, de voir sa proie terrifiée et désorientée.

En un seul battement de cil, il se retrouve devant toi, sa peau pourrie et ses dents jaunâtres de taille différentes, son odeur corporelle qui se rapproche de celle d'un poisson pourrit et ses yeux globuleux que même la lune n'arrive pas à rendre beau.

Le vomi te monte à la gorge lorsqu'il se penche à quelques millimètres de toi, ses yeux rouges presque en dehors de leurs orbites te regardant comme si tu étais son repas.

Bon, tu es son repas.

« S'il-vous-plaît...je ne sais pas ce que vous voulez, mais laissez-moi tranquille. sanglotes-tu, ne parvenant plus à retenir tes larmes de nouveaux.

— Oh, mais, tu vas être tranquille dans quelques minutes ne t'inquiète pas... Les jeunes de ton âge ont le meilleur goût ! Quelle chance j'ai ! »

Sur ces paroles, tu manques honnêtement de t'évanouir, mais l'adrénaline coule toujours abondamment dans tes veines, ce qui te fait maintenir bien consciente.

Trop consciente.

À un point où tu espères juste que se sera sans douleur.

« Rapidement alors s'il-vous-plaît...je ne veux pas souffrir. »

Le démon, surpris par cette soudaine demande, réfléchit, la main sur le menton, quelques secondes.

« Bon, c'est parce que tu m'as demandé gentiment et que tu es jolie. Ferme les yeux, ça va être rapide comme voulu. »

Alors tu tombes à genoux et t'exécutes. Tu ne veux pas voir la mort arrivée sur toi, se présenter, et faire son travail.

« C'est qu'un mauvais rêve. tu essayes de te convaincre. C'est qu'un mauvais rêve et je vais me réveiller auprès de mes frères et sœurs. »

Mais la douleur insupportable que te fait subir ta cheville depuis ta chute n'a rien de fictif. C'est bien réel, ça fait véritablement mal.

Tant bien même que tu réussis, par un miracle incertain, à esquiver le coup. D'une force que toi même tu ne doutais pas, encore plus fort que tout à l'heure, tu respires un grand moment, et parvient à t'éloigner de plusieurs mètres.

« Sale pétasse ! hurle-t-il, se ruant vers toi. J'ai voulu être gentil et c'est comme ça que tu me remercies ? »

Cette fois-ci, c'est vraiment la fin. Ton corps est complètement paralysée, tes yeux (c/y) écarquillés et ta bouche reste entre-ouverte.

« Souffle de l'eau, troisième mouvement : danse des courants. »

Comme tombé, du ciel, un jeune homme armé d'un katana attaque ce monstre. Stupéfaite, tu restes à ta place, jusqu'à ce qu'une jeune fille sorte de la boîte de ton sauveur et vient t'aider à te relever, afin de pouvoir te faire asseoir sur un banc non loin.

Full Hours|Where stories live. Discover now