01. Madame Kopcovina

Start from the beginning
                                    

Je regarde Alexandro et mon choc doit se lire sur mon visage puisqu'il part dans un fou rire si brutal qu'il s'adosse au mur le plus proche et se plie deux en posant son verre à côté.

Je regarde encore une fois Nix qui me dévisage les sourcils froncés, son regard passant d'Alexandro mort de rire et moi penaud. Je porte mon index à mes lèvres avant de lui faire signe de me suivre.

Je vais au toilette je reviens, profite en pour te calmer espèce d'andouille ! glissais-je a Alexandro qui s'essuyait les yeux tant il riait.

Il hoche la tête et je file en direction, non pas des toilettes du gymnase dans lequel nous sommes mais dans ceux du bâtiment à côté, bâtiment des scientifiques, afin d'avoir la paix.

Finalement, je me dirige vers une salle de classe qui par chance est ouverte et attend quelques secondes avant que Nix n'apparaisse à la porte. Elle entre et ferme la porte à clé. La pièce n'est éclairée que par la pleine lune et la lumière provenant des spotes lumineux du gymnase qui était rougeoyant et orangés si bien que Nix ressemblait à une véritable déesse sortie des limbes pour me corrompre.

Qu'est-ce qu'il te voulait l'autre malade ? demande-t-elle sans détour.

Elle s'approche et je fait de même pour passer mes mains sur ses hanches tandis que les siennes glissaient sur mes épaules jusqu'à se rejoindre derrière ma tête.

S'excuser et aussi me faire comprendre qu'il sait que tu ne me laisse pas indifférente, répondis-je, je me doutais bien que ça arriverait mais certainement pas que la première personne à me griller soit Alexandro.
— Tu n'as pas peur qu'il te balance ? Qu'il nous balance ? demande Nix.
Et quel intérêt aurait-il à faire ça ? demandais-je en retour, le bal de fin d'année marque le jour où tu n'es plus mon élève mais aussi celui de l'obtention de ton bac et en plus de ça, il veut rester dans ma vie, ce n'est pas en me mettant dans la merde qu'il y arrivera.
— Il a plutôt intérêt à faire profil bas s'il ne veut pas finir comme ton frère !
— Nix !

Mon frère a fini castré et a perdu l'usage de sa jambe gauche, on ne sait toujours pas s'il la récupérera un jour.

Pour faire taire ses idioties, je l'embrasse doucement mais elle me rend ce baiser avec ardeur si bien que ses mains se fourrent dans mes cheveux, pour une fois détachés.

Je serre son corps contre le miens en faisant glisser mes mains dans son bas du dos en plein milieu. Sa langue s'aventure entre mes lèvres et entame une longue danse avec la mienne.

Cette fois ci, je cherche la domination, marre de la laisser me faire hurler de plaisir tandis qu'elle ne reçoit qu'un simple orgasme. Non, ce soir ça va être sa fête ! Faut bien fêter dignement son bac.

J'ai toujours rêvé de te prendre sur ton bureau, marmonne Nix contre mes lèvres.
— Oh mais ça peut s'arranger, murmurais-je en fouillant dans ma pochette pendu à mon bras a la recherche de mon jeu de clé, viens.

Je m'écarte et attrape sa main avant de la traîner avec moi dans les couloirs. Avant de quitter le bâtiment scientifique au profil de celui des langues. Nous courons presque dans les couloirs déserts en direction de ma salle que j'ouvre rapidement d'un coup de poignet agile.

Je la tire à ma suite à l'intérieur et ferme à clé tout en plaquant Nix contre la porte lui volant un baiser langoureux et sauvage.

Hot Book Where stories live. Discover now