L'animale ~Denki x oc mâle~

8: Sang froid

PDV de Zack

Après être sortie de l'infirmerie, je me dirige vers le parking des profs, où papa m'attendait.

Moi: salut papa...

Papa: salut Zack. Ça va mieux ?

Moi: oui. Bon on y va... ?

Papa: oui monte dans la voiture.

Le chemin ce fut silencieux, je regardais par la fenêtre la route pour rentrer à la maison. En arrivant, papa rentra directement, moi j'étais resté encore un peu car j'étais perdu dans mes pensées. Et quand je finis par sortir, je vis Zan.

Rho putain pas lui, ma journée était déjà pas fou mais si il en rajoute une couche ça va très mal se terminer...

Moi: qu'est ce que tu veux Zan.

Zan: alors, tu t'es bien amusé à l'infirmerie ?

Moi: ferme la, connard. 

Zan: sois honnête un peu...

Moi: je suis allé à l'infirmerie seulement parce que je me suis bien battu. Mais c'est sûr que toi tu ne vas certainement pas aller à l'infirmerie pour t'être " bien battu", vue que tu ne sais même pas donner un coup de poing correctement.

Zan: tu insinues que je n'ai pas ma place à UA ?

Moi: peut être bien, prend le comme tu veux, de toute façon je dis la vérité.

Zan: ne serais tu pas entrain de perdre ton sang froid plutôt ?

Moi: je ne perds pas mon sang froid, mais toi sûrement.

Zan: alors voyons ç-

Moi: je dois y aller, je ne veux pas perdre mon temps avec un connard comme toi.

Zan: pourquoi es tu aussi... Aussi... Ha voilà ! Solitaire ? Et après tu t'étonnes que tu n'arrives pas à gérer tes émotions et ton instabilité ! Car si il n'y a personne pour les gérer ou t'aider à les gérer tu va finir par p-

Je plaqua Zan au sol, une main au cou. Mes griffes commencent à se planter dans son cou. Zan ricane en mettant ses mains sur mon bras. Je ne le regarde pas dans les yeux, pour ne pas qu'il désactive mon alter.

Zan: tu as perdus ton sang froid mon cher frère ?

Moi: pour moi nous ne sommes pas frère. Tu n'as jamais été mon frère et tu ne le seras jamais.

: Lâche le Zack...

Je leva la tête et je vis papa, qui était appuyer sur le seuil de la porte, les bras croisés.

Zan: il a dit que tu devais m-

Sans attendre qu'il ne termine sa phrase, je resserre l'emprise que j'ai sur son cou.

Papa: Zack je crois t'avoir dis de le lâcher...

Je finis par enlever ma main du cou de Zan, les griffes décorées de sang. Je pesta en grognant, avant de me redresser.

Papa: rentre. Et Zan retourne chez ta mère, sinon elle va encore demander à Luc de venir me voir pour savoir où tu es...

Zan: mh...

Zan se relève du sol, un sourire sadique au lèvres. Je me dirigea quand à moi vers mon père.

Zan: Zack je confirme tu es un bon toutou.

Une pulsion de rage s'empara de moi et je décolla une telle gifle à Zan, que je laissa sa joue en sang.

Papa: putain de merde Zack !

Zan me regarda froidement avec sa main posée sur sa joue, tandis que moi je grognais, en montrant les dents. Mes pupilles c'était affinées et papa me retenait de me battre avec cet imbécile qu'est Zan.

Papa: Zan rentre chez ta mère !

Zan pesta avant de partir, les mains dans les poches. Le sang coulant de sa joue.

Papa me poussa à l'intérieur de la maison, rouge de colère. Je laissa tomber mon sac à l'entrée, en baissant les yeux, les oreilles penchées en arrière.

Papa m'a ensuite fait la morale toute la soirée, en me disant que si je continue à me battre avec Zan, j'allais finir par le buter parce que j'ai plus de capacité que lui et encore tout un baratin que je n'ai qu'à moitié écouté.

Après son pitch, je voulu montrer dans ma chambre, mais papa en avait décidé autrement.

Papa: avant que tu montes dans ta chambre écouter de la musique, prends tes boîtes de somnifères et de tranquillisants.

Moi: mh ok...

Je pris les boîtes avant de monter dans ma chambre, pour effectivement, écouter de la musique.

La nuit arriva, comme l'heure d'aller dormir.

Papa était venu me donner par une piqûre, un tranquillisant, pendant que je prenais un somnifère.

La nuit ce passa bien, pour la première fois depuis bien des putes je ne m'était pas réveillé.

Le matin, pendant que j'étais entrain de me préparer.

Mon cou me démange depuis que je me suis réveillé, si c'est encore ces foutus puces alors que j'ai un bracelet anti-puces, je râle !

J'ai horreur des puces, ça m'énerve au plus haut point, juste après Zan.

Je descends dans le salon où papa y était.

Moi: papa j'ai des puces.

Papa: on t'a changé ton bracelet anti-puces il n'y a même pas une semaine...

Mon cou me démange encore, donc je souffla avant de me gratter le cou.

Papa enleva ma main de mon cou avant de regarder.

Il fronça les sourcils, en étirant un peu ma peau.

Papa: c'est pas des puces, ça doit être un effet secondaire des tranquillisants.

Moi: mh... Je vais au lycée en sk-

Papa: non je t'emmène, parce que tu vas encore te battre avec Zan

Papa souffle car il en avait sûrement marre que Zan et moi nous ne nous sommes jamais entendu.