Chapitre 20 : Merci Eijiro

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Tp

La sonnette résonne dans toute la maison.

Je n'ai tellement pas envie de me lever, j'ai envie de rester au lit et de continuer à pleurer comme j'ai si bien su le faire toute la nuit.

La sonnette retendit une nouvelle fois.

Je n'ai pas le choix, je dois me lever. Je passe mes mains sur mon visage pour essuyer les larmes sèches du coin de mes yeux et sur mes joues. Je dois avoir les yeux rougis et tout bouffis. J'espère que ça vaut vraiment le coup d'aller ouvrir la porte.

Je sors de ma chambre en arrangeant un peu mes cheveux. Je me demande qu'elle heure il est, j'ai complétement perdu la notion du temps à me réveiller puis me rendormir toute la nuit.

J'ouvre la porte et écarquille les yeux en voyant Eijiro. Merde ! J'avais oublié que je devais aller m'entrainer chez lui ! Mais je n'ai vraiment pas envie de sortir de chez moi...

Eijiro: Ça va ?

Sa tête inquiète me fit comprendre que la mienne devais affreusement faire peur.

Moi : Euh je...Ouais. Désolée mais enfaite je ne vais pas pouvoir.

Eijiro: Qu'est-ce qu'il se passe ?

Moi : Mes parents ne veulent pas que je sorte ils-

Eijiro: Non pas ça. Pourquoi t'as pleuré ?

Moi : C-c'est rien. Désolé de pas t'avoir prévenue avant, on se voit plus tard.

Je lui sourit et aller fermer la porte mais il m'en empêche en mettant son pied.

Eijiro: Tes talents d'actrice fonctionnent peut-être avec tes parents mais pas avec moi Tp. Si tu ne veux pas me dire, très bien. Mais viens, la boxe c'est un très bon moyen d'extérioriser.

Je le regarde hésitante ; il a raison mais je sais que je serais capable de craquer.

J'ouvre la porte en plus grand et lui fais signe d'entrer.

Moi : Je vais me préparer attend moi là. Si tu veux te servir à boire fais comme chez toi, les verres sont dans le premier placard en haut à gauche et les boissons dans le frigo.

Même si je craque c'est Eijiro, il ne m'obligera pas à m'expliquer si je n'en ai pas envie.

Je retourne dans ma chambre en 4ème vitesse pour me préparer. Je prends les premiers vêtements qui vienne, un jogging beige avec une brassière de sport noire. Je vais dans la salle de bain et constate que, oui, j'ai une mine affreuse. Je me passe un coup d'eau sur la figure, je brosse mes cheveux et les attaches en queue de cheval haute puis je retourne dans ma chambre pour prendre mon téléphone et constate qu'avant de venir sonner il m'a envoyé plusieurs messages. Je m'en veux de l'avoir fait attendre. Je prends un sac de sport et y met des vêtements de rechange.

Je retourne dans le salon où je l'avais laissé et il n'a pas bougé d'un pouce. Quand il me voit arriver il me regarde de la tête au pied puis comme à chaque fois il finit par me fixer dans les yeux.

" T'es super belle"

Bordel. Pour éviter qu'il voie le sourire nier qui vient de se coller sur mon visage à cette pensée je vais dans la cuisine pour prendre une gourde et la remplir d'eau. Puis je reviens vers lui.

Moi : Prête.

Eijiro: Alors c'est parti.

On sort de chez moi et dans un silence on se dirige chez lui. Et plus on s'approcher de chez lui, plus je regretter d'être sortie de mon lit.

Tu es ma lumièreWhere stories live. Discover now