Tout va bien...[Shinkami]

Chapitre 15 : Choc

Pdv Denki :

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- Où est-ce qu'ils sont tous passés ? Demande Shinso.

Je hausse les épaules.

- Ils sont peut être dans leurs chambres ? Je propose.

- Tous ? C'est peu probable. Et puis c'est beaucoup trop calme.

Il n'a pas tort, il y a toujours au moins un peu de bruit d'habitude. Ne serait ce qu'avec un Bakugo pour qui il est impossible de rester sans crier plus de 30 secondes.
J'essaie d'attraper mon téléphone avant de me souvenir que je l'ai laissé dans ma chambre.

- Tu as ton téléphone ?

- Non.

- Mince. Je vais monter chercher le mien et envoyer un message à Mina. Tu viens ?

Il hoche la tête et m'emboîte le pas alors que je commence à monter. Quasiment arrivé à ma chambre je commence à entendre des conversations. Je jette un œil à Shinso, qui me renvoie le regard. Il a aussi entendu.
Tout ça est vraiment bizarre.

Je continue à m'approcher lentement et nous arrivons enfin dans le couloir de nos chambres.
La scène qui se présente à nous est plus qu'étrange. Quasiment toute la classe est là en train de discuter mais je ne comprends pas ce qu'ils disent d'où je suis.
Puis je remarque où ils se trouvent exactement.
Devant ma chambre.

Puis ça me frappe.

Je n'ai pas fermé la porte.

L'évier.
Le sang.
Les lames.

Puis je croise le regard de Momo, et je lis sur ses lèvres "il est là".

Pdv extérieur :

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Le blond s'était figé en même temps que le reste de sa classe.

Personne ne savait comment réagir, ou quoi dire. Il restèrent tous dans un silence pesant pendant quelques minutes, le regard terrifié du blond alternant entre la porte ouverte et ses camarades.

Il était mal.

Très mal.

Shinso se doutait de la nature de la situation, il posa sa main sur l'épaule du blond, ce qui le fit revenir à la réalité.

- Ça va aller.

L'électrique déglutit, il tentait - sans grand succès - de s'empêcher de trembler.

- C'est toi qui le dis...

Mina fut la première à s'avancer, elle avait les larmes aux yeux et le blond sentit son coeur se serrer. La situation qu'il avait voulu éviter à tout prix, ce regard. Il se sentait pitoyable, il savait que ses amis étaient sûrement effondrés et il ne pouvait pas le supporter.

Tous les témoins eurent l'impression que la scène se déroulait au ralenti. Au moment où Mina arriva au niveau de son ami elle le serra dans ses bras, si fort que Denki eut du mal à respirer. Il sentait son pull devenir humide et comprit que la rose pleurait.

Et voilà, tu savais que ça arriverait.

Tu l'as faite pleurer, tu es fier de toi ?

Tu es vraiment un boulet de première.

Tu gâches la vie de tout le monde.

Ses pensées résonnaient en boucle dans sa tête sans qu'il puisse y faire quoi que ce soit.