Chapitre 9

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28 septembre 1991 - PDV Summer Black

Ils m'énervent! Ok, ils peuvent ne pas s'entendre, je le comprends amplement, on peut pas aimer tout le monde. Mais quand même! Ils pourraient se retenir en ma présence sachant que les deux comptes pour moi. Je ne pourrais jamais choisir entre ma famille et mon meilleur ami. J'ai grandit avec les deux, ils font tous les deux partis intégrantes de ma vie. 

Mais bon, comme chaque fois ils ne peuvent pas s'empêcher de se sauter à la gorge et se pogner le chignon. On dirait deux enfants de trois ans qui se dispute pour un jouet, en l'occurence ma présence avec l'autre. 

Je suis donc partie quand ils ont commencé à parler de moi comme si je n'étais même pas avec eux! Je suis pas un objet! J'ai le droit d'être avec qui je veux, quand je veux à l'heure que je veux et en ce moment j'ai décidé que j'allais être tout seul alors c'est ce que je fais. 

Je me promène donc lentement et avec admiration entre les murs décorés de magnifique tapisserie. D'aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours adoré l'art. La peinture, le dessin, la gravure, le coloriage, la photographie! J'adore tous! Le mélange des couleurs, la composition, l'histoire derrière, c'est ce qui me passionne le plus et ses tapisseries me régalent de détails fantastiques. 

Je finis même par m'assoir devant une magnifique tapisserie représentant la création de l'école par les quatre Grands. J'adore la subtilité qui coexiste entre les couleurs des quatre. C'est une belle harmonie. 

-Ça va, me demande une voix plus loin. 

Je tourne la tête et vois le même Gryffondor que la dernière fois dans la Salle des trophées. Je crois que son nom c'est Olivier, si ma mémoire est bonne. Il vient s'assoir à côté de moi et regarde aussi la magnifique tapisserie.

-Oui, je voulais juste être un peu seul, lui répondis-je distraitement sans vraiment lui porter plus d'attention.

-Pourquoi tu es semble si... triste? me demande le Gryffondor.

-Je suis pas triste, me braquais-je en me tournant vivement vers lui. 

Il lève un sourcil et semble dubitatif.

-Pour ton information personnelle, il existe une différence entre tristesse et profonde déception! Non parce que si j'étais triste que mon cousin et mon meilleur ami se disputent à longueur de journée et ne font que chialer comme des gosses de trois ans sur l'autre, je serais sûrement en train de pleurer dans mon lit! Par contre, si j'étais plongée dans une profonde déception, je longerais les couloirs pour être en présence de tapisserie immortelles qui ne peuvent pas me décevoir, elles! Au moins, elles sont figées et se taisent! m'exclamais-je en levant les bras au ciel. 

Je sens soudain des oreilles me pousser sur la tête. Non! Pas encore! Quand je perds le contrôle de mes émotions, ce qui est beaucoup plus courant quand je ne suis pas en présence de Narcissa qui me rappelle constamment de contrôler mes émotions, des oreilles d'animal m'apparaissent sur la tête lors d'important ressentis d'émotion.

-Oh... tu veux que je me taise? dit-il en regardant mes oreilles, surement d'ours polaire, sur ma tête. 

-Oui! m'écriais-je à bout.

Je souffle et prends ma tête dans mes mains en fermant les yeux. Je souffle ensuite profondément et accote ma tête sur le mur derrière moi. 

-Désolée, m'excusais-je. Je suis pas comme ça habituellement. Je te le jures! Je suis pas ce clichés horribles de Serpentard méchante que vous avez tous de nous. 

-Je n'ai pas pensé ça de toi. C'est normal d'avoir des bas parfois, me dit-il pour me me rassurer.

-Merci, je vais continuer à me promener dans les couloirs... peut-être à une prochaine fois, lui dis-je en souriant.

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