Chapitre 12

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PDV June Davis :

Depuis plusieurs heures je suis devant l'écran de mon ordinateur et recherche un job pour gagner un peu d'argent.

Mon père ne veut pas mais j'ai besoin de subvenir à un minimum de mes besoins si je veux être bien dans ma tête.

- Les gars sont dans la merde pour le prochain match. Dit Émilie en grignotant des chips sur mon lit.

Je fronce les sourcils et roule la souris pour descendre la page de mon écran.

- Ha ouais ?

- Hum. Ils jouent contre les Dark Eyes.
M'informe-t-elle.

Je souffle et ferme la page du Web.

Je me lève et la rejoins sur le lit.

- Qu'est-ce qu'ils ont de plus que nos gars ? Dis-je en lui piquant la chips qu'elle tient.

Elle me montre l'écran de son portable.

- Ils sont ultra violents sur la glace. Ils ont déjà envoyé plusieurs joueurs des autres équipes à l'hôpital.

Je grimace.

- Ils viennent d'où ?

- De Floride. Ce sont des démons. Je te jure je n'ai jamais vu des fous comme ça. Dit-elle.

Si elle le dit, ça doit être vrai.

- Le match est programmé pour quand ?

- Un mois après Noël.

Je hoche la tête et me relève en emmenant avec moi mon thé glacé.

- Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?

Elle hausse les épaules.

- Je ne sais pas. Tu as abandonné l'idée de trouver un petit boulot ? Me demande-t-elle.

Je soupire, défaitiste.

- Je ne trouve rien.

- Si tu veux je peux demander à l'ami de mon frère. Il tient le café où tous les jeunes de notre âge vont.

Je me tourne vers elle, le sourire aux lèvres.

- Oui ! S'il te plait.

Elle hoche la tête.

- Ça peut se faire mais allons-y maintenant.

***

Le Talon est à dix minutes de mon université de chez moi donc le trajet se passe très vite.

Ce café est hyper chaleureux. Ça sent bon le sucre et Brandon est également incroyablement gentil.

- Donc ça te va ? Me demande-t-il.

- Oui c'est parfait. Je commence à la fin de semaine, il n'y a pas de souci. Je suis vraiment heureuse de travailler avec vous. Lui dis-je souriante.

Il sourit également.

- Tutoie-moi je te prie. On n'a pas beaucoup d'écart d'âge. Rit-il.

- D'accord ! 

Émilie me sourit, heureuse de m'avoir aidé.

- Venez on va un peu discuter. Nous invite-t-il à nous asseoir à une table à côté de la baie vitrée.

- Comment va Sofia ? Demande mon amie en grignotant un petit biscuit.

Intertwined LinesWhere stories live. Discover now