Atome

Chapitre 10 : Dans la brume d'un rêve...

Pdv de Larry

J'ouvre les yeux sur la meilleure vue que mon regard n'ait jamais frôlé. Deux magnifiques auréoles roses s'offrent à mes lèvres sans pudeur tandis que ma bouche salive déjà devant cette chair que je devine souple et tendre. Je redresse la tête pour croiser les iris noisettes qui me hantent depuis des jours et tout le sang de mon corps commence une glorieuse migration vers le sud.

Putain, je crois que je n'ai jamais bandé aussi vite.

Ses cheveux bruns aux reflets cuivrés chatouillent mon torse, encadrant son visage d'ange. Elle est exactement comme je l'imaginais au pieu : le visage écarlate, les lèvres foncées et mouillées d'avoir été trop mordillées, le regard fiévreux, timide et fuyant. Un regard qui me supplie de la libérer du doux supplice que je lui impose. Avide alors, ma bouche s'empare doucement de son sein. Elle se cambre automatiquement, mordant sa douce lèvre pour tenir enfermés ses gémissements.

Oh non chérie ...

Je suçote le téton avec une cruelle délicatesse avant de le relâcher avec une lenteur tout aussi cruelle, créant un léger bruit de succion qui enflamme ma libido autant que la sienne. Son léger soupir m'indique que la chaleur de ma langue lui manque déjà. Mais je ne la lui accorde pas.

Pas encore.

Avec lascivité, je dépose d'abord de petits baisers tout autour de son auréole, encourageant sa respiration saccadée et ses légers tremblements, et lorsque ma langue revient enfin à son téton, son premier gémissement brise le silence sexuel de la pièce. Mon sexe n'en devient que plus douloureux, à l'étroit dans mon boxer. De plus en plus impatient, je la tourmente de ma bouche. Je lèche, je suce, je tète, je mordille et la fait se tortiller au-dessus de moi jusqu'à ce qu'elle glisse ses doigts dans mes cheveux pour me rapprocher plus encore, m'offrant son buste en quête d'une succion plus intense.

Petite gourmande. 

Moi aussi, j'en veux plus. Toujours plus.

Plus brutal que je ne le souhaitais, je saisis son autre sein à pleine main et en pince la pointe érectile en mordant légèrement le téton dans ma bouche.

— Larry ! crie-t-elle de plaisir en serrant son petit poing dans mes cheveux.

Ouais... C'est ça bébé. 

Si elle savait... Je ne vis plus que pour cette paire de nibards depuis que j'en ai eu un bref aperçu sous la douche. Autant vous dire que c'est un putain de rêve qui se réalise.

Ma bite tressaute, exigeante. Merde, elle a envie de vérifier par elle-même si ma petite voyeuse est aussi excitée qu'elle en a l'air. Je l'imagine, trempée, serrée... parfaite pour ma queue, putain. Je veux...

Le cours de mes pensées est stoppé net par une main qui vagabonde par-dessus mon boxer. La température vient de dépasser les mille degrés ! Elle frôle, le regard aussi excité qu'indecis pendant que je me fais violence pour ne pas lui fourrer mon chibre dans la main comme un pervers. Mon sexe tressaillit sauvagement lorsqu'elle le caresse des doigts avec maladresse et j'en suis réduit à crisper mes mâchoires pour endiguer l'envie bestiale qui monte en moi.

Ne joue pas avec un homme affamé bébé...

Audacieuse, elle glisse ses doigts sur l'élastique de mon boxer en me jetant un regard timide avant de le tirer légèrement vers le bas.

— Je peux ? demande-t-elle d'une petite voix.

Si tu peux ? Bordel, chérie, toutes les communautés masculines du monde te donnent leur bénédiction.