Au temps des vikings, sur Beurk, vit une jeune fille nommée Elsa. Étant la seule à ne pas posséder de dragon, elle part en exploration sur une île nordique avec ses amis les dragonniers : Harold sur son furie nocturne Krokmou, Astrid sur son dragon...
J'ouvre difficilement les yeux. Wow, qu'est-ce que je fais là... C'est quoi cet endroit ? Perdue et assoiffée, je me dirige vers la source pour boire. Je bois quelques gorgées quand soudain, je recule de peur.
C'est quoi ça ?! Je me rapproche, pas rassurée et contemple mon reflet. Deux grandes oreilles et quatre autres petites, une tête plate, une queue, quatre pattes, des griffes, des yeux violets, des écailles, des ailes... Un dragon ?! Ok calme toi... J'ai devant moi l'image d'un furie nocturne.
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Trop de pensées se bousculent dans ma tête. Soudainement, je m'aperçoit de la présence d'un humain assis en tailleur par terre avec des papiers. Surprise mais aussi par instinct, je sursaute et m'immobilise, sur mes gardes, les yeux en amandes tel un chat.
Je remarque qu'un dragon qui me ressemble se dresse comme un suricate, les oreilles relevées, me fixant de ses yeux verts. Mes iris violettes passent de l'humain au dragon et du dragon à l'humain, paniqués. Le dragon repose ses pattes mais continue de me fixer. Il me sent à deux mètres de distance.
L'humain, alertés par les mouvements du dragon noir, se retourne et me voit. Il est comme paralysé, bouche-bée. Quoi ? Il a quoi à me fixer lui ? Il commence à balbutier des mots incompréhensibles.
- Un- Un autre... furie nocturne ? Je- Je pensais que Krokmou était le dernier de son espèce...
Je le voit ouvrir ses yeux comme des soucoupes et je crois qu'il vient de réaliser quelque chose, vu sa tête. Bizarrement, j'ai des bribes de souvenirs comme quoi j'étais humaine avant mais c'était il y a longtemps, c'est assez flou... Mais eux ne me disent rien du tout...
Le garçon se lève lentement puis m'approche avec une main tendue vers moi. Instinctivement, je me mets à grogner. Il retire sa main rapidement et le dragon à côté m'adresse un petit cri, je comprends qu'il ne veut pas que je l'attaque.
Je repose mon regard sauvage sur le brun, le regardant d'un regard noir. Je me mets à feuler puis je me tourne et décolle du sol. J'entends au loin l'autre furie nocturne m'appeler de ses cris suppliants mais rien n'y fait, je m'enfuis de la caverne, l'esprit embrouillé.
