CHAPITRE 28

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    Après s'être adressée à elle-même seule, Nadou se couche dans son lit et se rappelle qu'elle doit faire signe à sa meilleure amie Nina pour savoir ce qui ne va pas et surtout faire en sorte qu'elles se voient afin de l'aider comme elle peut car les amis sont fait pour être présents pour l'autre dans les bons mais aussi les mauvais moments.

    Elle lui envoie un message pour savoir si elle va bien mais elle n'obtient pas de réponse.
Elle envoie un autre mais rien. Elle décide donc de l'appeler mais Nina ne décroche pas. C'est quand Nadou insiste qu'au bout du quatrième appel, elle décroche et dit :

— Allô ?

    Elle est dans sa chambre. Elle n'a pas mis les pieds dehors depuis. Elle est juste allée se doucher puis, elle est revenue dans sa chambre.
Elle est assise par terre, près de son lit et elle pleure à cause des attouchements qu'elle a subits de son bailleur.
Elle n'arrive pas à s'en remettre. Son bailleur la dégoûte. Elle ne comprend pas comment il a osé la toucher dans son comportement et même s'il ne l'a pas violée, le fait qu'il l'ait touchée l'énerve. Elle se sent abusée.
Ses yeux sont rouges et ça se voit qu'elle n'a pas dormi car ils ont ronflé.

— Nina ! Comment tu vas ?

    Nina soupire.

— Toi, comment tu vas ?

— Je vais bien ! Mais moi je veux savoir comment tu vas, Nina ! Tu me sembles bizarres depuis et je te connais et je sais que quelque chose ne va pas.

— Non Nadou, tout va bien !

— C'est faux ! Dis-moi, tu es chez-toi présentement ? Je veux passer te voir !

    Nina panique.

— Non, ne mets pas les pieds dans ce fou tu lieu. Je vais venir te voir.

    Nadou se sent un peu soulagée.

— D'accord, fais vite s'il te plaît parce qu'il faut que tu me parles et que je re parle aussi de ta patronne car je suis allée pour me coiffer et elle m'a dit que tu ne venais plus au travail et que si tu continues ainsi tu ne vas plus bosser avec elle.

— Nadou ?

— Oui Nina ?

— Je crois qu'il est temps qu'on parle ! J'arrive !

— D'accord ma puce, je t'attends !

           Quartier : ***GARKI***

          ***Au téléphone***

— Je t'ai déjà dit que je vais bien maman.

— Eh bien, sache que je ne te crois pas !  Tu es ma fille Dona, et je sais quand tu dis la vérité et quand tu mens. Tu es sûre que tout se passe bien là-bas ?

    Dona reste silencieuse. Assise sur son lit, elle entend un bruit à l'extérieur et elle se lève.

    Elle tire le rideau de sa fenêtre et se rend compte que c'est la pluie. Il vient de commencer à pleuvoir abondamment.

— Do... Dona ?

— Maman, il faut que j'aille courir ! Je te rappelle après ?

— Non, dis-moi d'abord ce qui ne va pas !

    Dona ne dit rien.

— Dona ? Dona ?

    Elle ne répond pas. Elle raccroche l'appel et lance le téléphone sur le lit.

     Elle passe ses mains sur son visage en soupirant.
Elle s'approche du mûr et commence à le frapper très fort.
Au début, elle donne des coups de poings rapides mais plus le temps passe, plus elle les ralentit. Elle continue à frapper le mur mais doucement et à un moment donné, elle s'accroupit tout doucement et se retrouve assise par terre, le dos collé au mur.

    Elle reste silencieuse, le visage tout pâle et à un moment donné, elle ferme les yeux et repense à ce qui s'est passé cinq avis plutôt : C'est-à-dire le viol qu'elle a subi et surtout la façon dont cette étape l'a rendu.�Elle est devenue vide au fond donc, plus dure, même son habillement ema changé sans compter qu'elle est devenue renfermée.
Mais ce qui lui fait encore mal, c'est ce qui s'est passé la veille. Quand Alex l'a traitée de garçon et le moment où Ion a fait la même chose et ils se sont moqués d'elle.
Elle regrette de n'avoir pas pu leur donner des coups de poings. Elle a voulu le faire mais Eva et Nadou ont empêché qu'elles le fassent.

    Elle se dit que si cet homme n'avait pas gâché sa vie cinq ans plutôt, elle n'aurait rien as changé et par conséquent, elle n'aurait pas été traitée de garçon.

    Après cela, elle se lève et enfile un ensemble legging et des chaussures de sport. Elle prend son téléphone sur le lit, met une chanson et branche son casque qu'elle met sur ses oreilles avant de sortir.
Elle ferme la porte derrière elle et se met à courir en écoutant de la musique.

🎼FINNEAS - ONLY A LIFETIME🎼

   « SEULEMENT UNE VIE ».

Comment as-tu su... que tu avais tout fait correctement ?�Est-ce l'amour que tu as à porté de main�Ou l'argent que tu embrasses la nuit ?
�Comment as-tu su... que ça en valait la peine à la fin ?�Est-ce que chaque seconde a vraiment comptée ?�Ou il y en a que tu aurais dû dépenser,�Sur n'importe quoi sauf quelqu'un que tu aimes ?�C'était la vie dont tu rêvais ?�Une soirée films, une lumière chaude...�Tu ralentis et les jours s'additionnent...

                      REFRAIN.�So don't waste the time you have�Alors ne gaspille pas le temps que tu as�Waiting for time to pass...�À attendre que le temps passe...�It's only a lifetime, that's only a while�C'est seulement une vie, c'est seulement un moment,�It's not worth the anger you felt as a child�Ça ne vaut pas la colère que tu as ressentie en étant un enfant
Don't waste the time you have�Ne gaspilles pas le temps que tu as�Waiting for time to pass�À attendre que le temps passe�It's only a lifetime, that's not long enough�C'est seulement une vie, ce n'est pas assez long �You're not gonna like it without any love, so don't waste it�Tu ne vas pas l'aimer sans recevoir d'amour, alors ne le gaspilles pas.

                    🎼🎼
    Elle court d'abord lentement puis, rapidement.
Elle court telle une lionne qui a faim et qui s'en va  chercher sa proie afin de la dévorer comme il se doit.

    Pour elle, le sport est un peu comme une thérapie en dehors du dessin des portraits dont elle est passionnée.

    Elle court pour évacuer la colère qu'elle porte en elle depuis plusieurs années mais aussi pour être plus forte.

       **Quelques minutes plus tard***

             Quartier : ***MAITAMA***

    Nous sommes chez Markus AKABA et la réunion vient de finir.
Richard LOMBO et Jeff DOZZO prennent congés et s'en vont.
Edmond PAKIALA reste car il doit continuer une discussion qu'il n'a pas terminée avec Nadou.

     Ne pouvant pas aller dans sa chambre par respect pour elle et pour son père, il lui envoie un message pour lui demander de le rejoindre au salon et elle le fait.
Quand Markus AKABA la voit venir, il s'en va afin de les laisser seuls.

— Alors, tu disais quoi par rapport à ce qui s'est passé hier ?

— Edmond chéri, cet homme ne m'intéresse pas du tout. Et il faut que tu comprennes que ce n'est pas parce qu'on homme me fait des avances qu'il m'intéresse. Je te promets que je lui ai dit que j'ai quelqu'un.

— Ah oui ? Et qu'est-ce qu'il a dit ?

— Il a dit... Il a dit...

    Nadou se souvient qu'Alex lui a dit qu'il s'en fout qu'elle soit en couple ou pas.
Mais elle ne peut pas dire ça à Edmond car si il le fait, il va croire qu'Alex va donc insister avec ses avances et qu'elle va finir par céder.

— Chéri, il s'est excusé en disant qu'il n'allait plus le faire et il est parti.

— Tu me le promets ?

    Elle avale sa salive et dit :

— Euh oui, je te le promets !

— Je t'aime et je te veux pour moi seule Nadou ! Je veux être le seul homme que tu regardes et que tu aimes... J'ai mis longtemps à te conquérir et je n'aimerais pas que cela parte en fumée.

    Pendant qu'il parle, il se rapproche d'elle tout doucement et passe ses mains autour de ses hanches. Il la caresse les hanches en remontant puis, il attrape des joues et s'agrippe sur ses lèvres et l'embrasse.

    Quelques secondes après, Nina entre et les voit en train de s'embrasser et sans faire exprès, elle laisse son sac à main tomber. Ce qui fait du bruit et alerte le couple qui cesse de s'embrasser. Ils se retournent et la regardent.

— Ah Nina, tu es là ! Dit Nadou en allant vers elle.

    Nina tremble et son cœur bat très fort. C'est la première fois qu'elle voir Edmond et Nadou s'embrasser depuis qu'ils se sont mis ensemble et elle a mal parce qu'elle est folle amoureuse de lui.

    Mais elle se retient et ramasse son sac du sol.

— Oui, oui Nadou je suis là mais je vais y aller parce que je vois que j'arrive au mauvais moment.

    Elle se retourne pour partir quand elle entend :

— Non Nina, tu peux rester ! C'est moi vais partir et vous laisser parler.

    Et c'est la voix d'Edmond PAKIALA qui n'a pas besoin de passer par quatre chemins pour deviner que Nina veut parler de ce qu'elle a vécu avec son bailleur à Nadou.
Et pour l'aider à se confier à sa meilleure amie sans gêne, il prend la décision de partir.

— Mais non, on peut rester à trois. Pourquoi est-ce que chacun veut partir ? Venez !

    Nadou tire la main de Nadou et l'amène vers les canapés du salon principal où est Edmond.
Elle l'a fait asseoir et Edmond dit :

— Il faut vraiment que j'y aille afin de vous laisser parler. Je ne veux pas vous gêner.

— Mais, on s'est déjà vus à trois non ? Pourquoi est-ce que tu veux à tout prix partir et nous laisser à deux chéri ?

— Nadou, Nina a à te dire... Toi et moi on se verra après !

    Il lui fait une bise sur la joue, il regarde Nina pendant quelques secondes puis, il prend son téléphone sur la table et s émet à marcher.

    Nadou attrape son habit et dit :

— Attends, comment ça Nina a à me dire, Edmond ? Tu en sais quelque chose ?

    Elle se retourne et regarde Nina puis, elle lui dit :

— Nina, qu'est-ce qui se passe ici ? Vous parlez maintenant derrière mon dos ? Il a fait comment pour savoir que tu as à me dire ?

    Nina et Edmond se regardent.

Trois policières, trois dealers (Saison 1)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora