Chapitre 17

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Après notre soirée je suis rentré chez moi , j'ai passé le dimanche avec maman et tonton aboubakar.

Le lundi matin Je me réveille et m'extirpe du lit avant que mon téléphone ne sonne... je ne sais pas vous mais moi mon alarme me met tellement en panique quand elle sonne, je sursaute et mon cœur met quelques minutes avant de se calmer donc mon corps préfère me réveiller quelques minutes avant!

Je me prépare, j'enfile une tenue classe un petit chemisier pastel avec un pantalon chic et des escarpins. Je discipline mes cheveux en un chignon chic avant d'ajouter du mascara et un léger gloss rose.

Une fois prête je prends une pomme avant de saluer maman et mon oncle et de partir direction la voiture!

J'ai regardé hier soir, il me faut environ 30 minutes de voiture s'il y a des bouchons (21 s'il n'y en n'a pas).

Une fois arrivée j'admire quelques secondes la devanture immense de cet édifice! Les murs sont en verres je dirais, les bureaux doivent avoir une vue panoramique sur toute la ville, des lettres immenses en fer maquillent la devanture: ENTREPRISE AKÇA.

Ça a l'air chic tout ça ! Ça me plaît ! Je rentre et me dirige vers l'accueil, j'avais rendez-vous pour 9h, il est 8h50.

- Bonjour, que puis-je pour vous ? (Me demande une jeune femme à l'air strict, cheveux plaqués et sourire forcé)

- Bonjour, , j'ai rendez-vous à 9h pour le poste de secrétaire de Mr AKÇA. (Dis-je déterminée sans sourcilier)

Je sais que dans ce milieu il faut toujours faire bonne figure, si l'on perçoit que vous êtes humain vous êtes foutu ! Mais tout de même... La Dame en face de moi me parait comme un vrai robocop...

- Oui, suivez-moi. (Dicte-t-elle en se levant) On monte au dernier étage... et bah faut pas avoir le vertige ! On arrive dans une salle d'accueil.

- Voilà, je vous laisse, mes collègues vont s'occuper de vous. (Déclare la dame avant de partir ou de s'enfuir vu la vitesse à laquelle elle est repartie)

Je m'avance jusqu'au comptoir pour signifier ma présence. Une dame aux cheveux châtains grisonnants s'avance vers moi.

- Oh bonjour! Laissez-moi prendre votre manteau et vous offrir à boire ! Thé ou café? (Demande-t-elle de façon joviale. Je suis heureuse de constater qu'il y a aussi des humains dans cette entreprise!)

- Un thé s'il vous plaît.

Elle retire délicatement mon trench avant de partir je ne sais où pour revenir plus tard avec une tasse de thé.

- Merci. (Dis-je avant de m'installer en accompagnateur 9h)

Cela fait maintenant 10 bonnes minutes que j'attends quand la porte s'ouvre d'un coup, une jeune fille en pleurs sort en courant... c'est quoi ce bordel... Je me retourne vers la jeune femme âgée de tout à l'heure, elle ne réagit pas... elle doit en avoir l'habitude...

La femme court jusqu'à l'ascenseur en hurlant à tout vas des « vous êtes un monstre » ou encore << vous n'êtes pas humain >>

Moi je suis là avec mon thé en train de regarder la scène... Si j'avais su je me serais pris des pop-corn au caramel...

La dame âgée me ramène sur Terre en me demandant d'aller à la dernière porte. Bon bah espérons que je ne vais pas me jeter dans ma propre tombe !

Arrivée devant celle-ci, il y a des inscriptions << Mr. AKÇA » écrit en lettres capitales sur le devant de la porte...
j'suis sure c'est un tyran, je le sens bien arrivé ! Je toque deux coups avant d'entendre une voix grave et rauque.

- Entrez.

Et bah... pas commode le gars ! On a connu plus enjoué même pour un lundi matin !

Je rentre donc et tombe face à un mec d'à peu près mon âge... peut-être un peu plus vieux, en costume.
Des yeux gris aussi froids que la glace avec des cheveux sombres coiffés en arrière sans qu'aucun ne dépasse.
À croire que même ses cheveux ont peur de lui... à cette réflexion je réprime un gloussement.
Je m'installe sur un des sièges en face de son bureau et je sors ma pochette.

- Bonjour. (Dis-je en attendant une réponse)

Bon pas de réponse... il se contente de me fixer ou plutôt de me transpercer avec ses yeux gris...

Je suis assez déstabilisée d'être dévisagée de cette façon mais je ne laisse rien paraître.

Je plonge alors mon regard dans le sien et un duel de regard commence, je ne perdrais pas quitte à pleurer et faire couler mon mascara!

- Que faites-vous ici. (Déclare-t-il d'uncoup sec)

Mavi Et Son Mariage ForcéWhere stories live. Discover now