SAUVAGES | En pause jusqu'au 6 octobre 2024

𝟺𝟺 - 𝚄𝚗𝚎 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚋𝚘𝚞𝚐𝚒𝚎. ♥

𝐑𝐨𝐬𝐞.

Ses larges mains s'emparent de mon visage, je me retrouve prise au piège entre un mur en placo et un titan en marbre, son érection ancrée contre ma féminité impatiente. Une victime plus que consentante et qui en redemande. J'agrippe ses cheveux comme une folle, lui accorde l'accès plein et entier à ma langue qui s'entoure autour la sienne, trop en manque de ça, de lui, de ce moment qui me donne l'impression saisissante de m'être délestée de mes soucis, comme si le temps venait de cesser sa course pour cette parenthèse exceptionnelle et fortuite.

Je le laisse me dévorer à une cadence soutenue dans une danse qui me transporte loin. Je gémis, il soupire, je passe mes doigts aventureux sous son t-shirt pour le lui retirer alors que ses pouces viennent titiller mes tétons durs et qu'il explore chaque recoin de ma bouche sans relâche. Il saisit l'intention et nos lèvres se séparent une seconde avant de se retrouver plusieurs minutes essoufflées. Je profite de sa peau dorée et torride, de sa fine toison brune qui n'attend que de pouvoir me guider plus bas, là où je sais que le V de ses abdominaux plonge sans harnais de sécurité. Mon désir croît trop vite, trop fort, telle une tornade qui prend de l'ampleur à une vitesse incalculable. Sa langue au léger arôme de whiskey est un bonbon que je ne veux pas terminer.

Pour nous calmer et pouvoir en placer une je le mords, il grommelle encore, recule en massant la zone, me mitraille de son regard intense et voilé.

— Je ne suis pas une de tes...

— Tu ne l'as jamais été, confirme-t-il d'une voix éraillée. Enlève-toi ça de la tête une bonne fois pour toute.

Titàn bloque mes deux poignets, les place au-dessus de ma tête, me défiant de continuer à le rembarrer, proclamant un peu plus l'emprise qu'il revendique sur moi.

Je serai docile...plus tard. Ou pas.

— Qu'est-ce tu fous là ? Tu aurais pu avoir ta sucette dans le Colorado...susurré-je à son oreille. Tu pourrais avoir qui tu veux.

— Tu n'es pas dans le Colorado, Sawyer.

Bonne réponse, Tarzan.

Mon orgueil est ravi, il le voit, ma jambe gauche remonte le long de sa cuisse pour pouvoir le sentir mieux. La pression dans mon petit shorty est douloureuse, et je suis convaincue qu'il n'est pas en meilleure position dans son boxer. Il me rend ma liberté. Mes mains se faufilent à toute allure entre nous pour aller vérifier à quel point il a envie de son cadeau, le griffant quelque peu au passage, volontairement. Je sais qu'il apprécie que je ne sois pas une poupée douce.

Titàn se fige un instant, m'observe faire, puis se rue sur mon visage qu'il parsème de petits baisers. Je défais les boutons de son pantalon avec difficulté, ça le fait sourire, l'insolent, le mâle fier de l'effet qu'il me fait, de l'état de transe dans lequel il m'a mise rien qu'en m'embrassant, en me touchant bien trop chastement.

Je meurs d'envie de sentir ses doigts en moi, sa virilité combler le grand vide qui gronde de plus en plus fort. Au troisième bouton, ma peau entrant en contact avec celle de sa queue comprend qu'il ne porte pas de sous-vêtements.

Nom de Dieu, Tarzan est tout nu là-dessous.

— Tu n'as pas de caleçon.

— Pour gagner du temps.

Il va pour m'aider à finir la tâche, je le tape :

— Laisse-toi faire, le sauvage.

Mon audace dresse un nouveau sourire appréciateur sur ses traits. Il n'oppose aucune résistance, se lèche la lèvre. Répondant à mon envie qui hurle, je happe sa langue sans honte avant de la lui rendre. La température grimpe encore d'un cran entre nous. Je saisis pleinement sa hampe. Titàn est chaud, épais, solide, vaillant et soyeux. Son regard luisant se joint au mien, j'entame de longs va-et-vient, me délectant de ses soupirs, de sa bouche qui s'entrouvre, de tout son être qui se tend dans ma main.