La guerre de Troie est l'un des épisode les plus célèbre de la mythologie grecque, précisément grâce au cheval éponyme. Durant la guerre de Troie, Ulysse, un commandant troyen, utilise une ruse afin de pénétrer dans la ville fortifiée, assiégée en vain par l'armée grecque depuis dix longues années: le cheval de Troie.
Il suggère à l'armée grecque de faire semblant de se replier en abandonnant sur place un immense cheval. Les troyens, peu méfiants, le font entrer dans la ville afin de l'exhiber comme un trophée, leur naïveté va leur coûter un royaume. La ruse d'Ulysse -car c'en était une-, était de dissimuler des soldats armés dans le ventre du cheval, qui était creux, une fois à l'intérieur de la ville, les soldats grecs n'ont eu qu'à jaillir, massacrer les troyens qui, ne se tenant pas sur leur garde, ont été occis avant d'ouvrir les portes de la cité au reste de l'armée grecque. La suite vous la connaissez: Troie périe, victime de sa trop grande naïveté.
Cet épisode déterminant de la guerre de Troie m'a inspirée le ressort narratif principal d'âmes sœurs: le jeu des apparences. Dans ce roman, les choses ne sont pas toujours telles qu'elles paraissent, j'ai pris beaucoup de plaisir à solidifier le plancher sous les pieds du lecteur au fur et à mesure qu'il progresse dans sa lecture et, au moment où il s'attend le moins, le faire disparaître pour révéler un puits obscur, un sol transparent ou, simplement, le vide. Le maître mot est incertitude, rebondissements ponctuées de brèves accalmies, l'objectif est de bousculer le lecteur dans ses certitudes, de le faire douter. De ne lui laisser d'autres choix que celui de s'accrocher fermement à son siège et de s'attendre à tout. Au meilleur comme au pire.
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Mes balbutiements d'auteur
Non-FictionL'écriture est un exercice très solitaire. La plupart d'entre nous y sont venus par passion, sans formation préalable, simplement guidés par le désir de mettre en mots leur imagination. Ce livre raconte notre histoire. Mon histoire, votre histoire...
