Chapitre 5

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retour au pdv de Sayuri:

???: Tu as vu? C'est trop bon !!! 

L'expression de la personne devant moi passe de réjouie à dépitée dès qu'elle plonge sa main dans un petit sachet qu'elle venait de sortir de sa poche il y a suelques minutes.

???: Oh... j'en ai plus. 

Sayuri: Je peux aller t'en chercher un paquet si tu veux.

Son sourire revient immédiatement et il s'agite, soudainement exité.

???: Ooooh, mais t'es trop sympa toi ! Tu veux être mon amie? 

Je souris à mon tour, amusée de sa réaction puis, me lève.

Sayuri: Je reviens, je vais te chercher tes bonbons, Jūzō.

Le concerné se mit à taper dans ses mains, excité.


J'ai rencontré Jūzō il y a un an environ. Il était assis sur un banc dans un parc tout seul, occupé à dessiner.


Suite à la suppression de mes cours au lycée l'après midi pour X raison, ne voulant pas rester dans mon appartement un petit peu (beaucoup) en bazar, j'étais sortie pour lire avant d'aller à l'Antique.

 Je cherchais un endroit où m'assoir tranquillement et tous les autres bancs du parc étaient occupés. Comme le banc où se trouvait Jūzō était celui où il restait le plus de place, je m'étais dirigée vers lui et lui avais demandé si m'assoir moi aussi à l'endroit où il était assis ne le dérangeait pas. Il avait relevé la tête et acquiescé avec vigueur. 

Finalement, je n'avais pu lire mon livre. Nous avions passé une bonne heure à parler. Il était parti suite à un appel qu'il avait reçu. Il m'avait donné son numéro afin que l'on se revoie. 

Nous avions donc commencé à nous fréquenter. Au minimum une fois par semaine, nous nous donnions rendez-vous. C'était majoritairement dans ce parc que nous nous retrouvions. 

Nous entendions très bien et étions rapidement devenus proches. Mais, malgré notre complicité, nous ne parlions jamais du travail de Jūzō, celui-ci ne souhaitant pas en parler. Et c'étais de même pour son passé. Cependant, il m'avait fait rencontrer Mr. Shinohara, un homme très sympathique que Jūzō considérait comme son père.


Bref, revenons à nos humains et goules, je reviens tranquillement de l'épicerie où j'étais allée chercher les confiseries de Jūzō quand je vois qu'au banc où j'avais laissé Jūzō seul, quelques instants auparavant, plus personne n'y étais. 

Je fronce les sourcils, étonnée. Je ne pense pas que Jūzō serait du genre à partir sans prévenir. Je le cherche du regard mais ne le trouve nul part.

J'allais partir, encore en train de me questionner sur l'endroit où se trouvait Jūzō, qui ne serait jamais parti si on lui avait promis un paquet de bonbon, quand un cri me fit tourner la tête vers la droite. 

Le bruit venait d'une ruelle qu'aucuns passant n'approchaient de trop près. Les gens se retournent tous pour voir l'origine de ce cri. Les personnes les plus proches de l'endroit reculèrent et passèrent leur chemin, en accélérant le pas.

Je n'eu pas le temps de me rapprocher à plus de 10 mètres de la ruelle que deux individus portant l'uniforme du CCG sortent du lieu en question en trainant une goule qui m'est inconnue derrière eux. Cette dernière semble morte, de l'endroit où je me trouve, je peux apercevoir que du sang recouvre presque intégralement la goule. Son corps n'oppose pas de résistance malgré le fait que les membres du CCG la traînent au sol.

J'allais tourner les talons, quand une dernière personne sortie de la ruelle.  Une personne qui a son habituelle chemise blanche et ses cheveux de même couleur tâchés de sang, des couteaux dans les mains et un grand sourire, assez psychopathe plaqué sur le visage. 

Beaucoup de passant reculent, pendant que le dernier sortit demande gaiement quand serait la prochaine fois qu'il sera envoyé pour exterminer des goules. Ce à quoi ses collègues répondent qu'il n'était même pas censé avoir participé à cet "arrêt de goule". Le concerné, gonfle ses joues de mécontentement avant de m'apercevoir et d'agiter ses bras dans de grands mouvement, comme pour faire coucou. Ses coéquipiers n'eurent pas le temps de l'arrêter que cette personne se précipite vers moi, toujours en souriant mais, le côté psychopathe avait disparu.

Cette personne est bien évidemment Jūzō.

Jūzō: Alors, comment tu trouves mon métier? Ça t'en bouche un coin, pas vrai?

Il se mit à rire, en effet, je ne m'attendais pas à ça. Il allait falloir que je fasse très attention.

Jūzō: Je te l'ai pas dis parce qu'on m'avait obligé à le garder secret. Mais on reste amis, pas vraiiii? 

Sa dernière phrase s'accompagne encore d'un grand sourire.

J'hoche doucement ma tête afin d'approuver son propos, tout en digérant l'information. Avant que quoique se soit d'autre ne se passe, Jūzō se fait attraper les bras par ses collègues qui l'emmenent avec eux, sans doute au CCG. Jūzō me crit deux dernières phrases après avoir ronchonné auprès des deux autres colombes:

Jūzō: A plus taaard !!!! N'oublie pas mes booonbooons !!!

Colombe1: Tu viens à peine de commencer en tant qu'inspecteur, essaie d'être discret.

J'attends de le voir disparaître de mon champ de vision avant de me retourner et de retourner chez moi.

C'est peu après le début de l'assombrissement du ciel, je décide de me rendre à l'Antique. Dans les petites rues, je croise les gens les plus raisonnables, se dépêchant de rentrer chez eux, la nuit arrivant. Tandis que les autres, inconscients, ne s'effrayant pas, continuaient à marcher dans les rues tranquillement, éloignés des foules et donc des proies idéales.

Quand je fus arrivée, je remarque immédiatement que la pancarte indiquant habituellement à cette heure que le café était ouvert, était tournée du côté où l'on pouvais lire «closed» .Je poussa la porte et d'un coup, prise d'un mauvais présentiment. Je me fige qualques secondes devant la scene face à moi. 

L'Antique est sans dessus dessous. Une des vitres principales est brisée de l'extérieur, les éclats de verres parsemant le sol. Des débris de vaisselle jonchent également le parquais. Des tables et des chaises sont renversées ou cassées. Au milieu de ce chaos, j'aperçois Tōka, en sang.

Je me précipite vers elle afin d'analyser l'ampleur des dégâts qui sont sur son corps.  Une fraction de seconde plus tard, des sifflements aiguës me font me déplacer de côté, m'évitant de me faire empaler sur place par des balles de sniper.

Je tourne immédiatement la tête en direction de la provenance du bruit. Personne.


Et voila,
j'ai enfin publié ce chapitre!!! Et je pense  que le prochain sera dans deux semaine (je ne vais pas avoir beaucoup de temps pour l'écrire (ㄒoㄒ) )
Bref, j'espère comme d'habitude que vous aimez toujours et je vous dis à plus!

Ce n'était qu'une mission (Ayato Kirishima x oc)Where stories live. Discover now