Ce n'était qu'une mission (Ayato Kirishima x oc)

Chapitre 4

Précédemment:

Miki: Chers compagnons, une nouvelle mission s'offre à nous... intégrer à notre groupe Ayato. Mais, faites bien attention, la deuxième partie de la mission est la plus dure : nous devons le faire sourire. Êtes vous prêts pour cette mission d'une importante planétaire? Vous en sentez vous capable?

Fuji, prend le même ton que Miki, en rajoute elle aussi une couche.

Fuji: Ces six lycéens, arriverons-ils à réaliser cette mission? La suite au prochain épisode! Rendez vous, la semaine prochaine!

Je mime avec mes bras une fin de prise, comme sur les plateaux de tournage, pour faire comme si je coupais la scène.

Nous ne pûmes nous contenir plus longtemps et explosons de rire.

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La sonnerie qui indique la fin de notre pause retentit dans les couloirs et nous fûmes obligés de retourner dans nos salles de classe. 

En rentrant dans ma salle de cours, je cherche rapidement Ayato des yeux. Il se trouve seul, à son bureau, en train de noter des choses sur un carnet. Je m'approche de lui. Il s'empresse de ranger ce qu'il était en train de faire et relève ensuite sa tête dans ma direction, son expression faciale toujours neutre, bien que l'on peut voir un brin d'agacement dans ses yeux.

Sayuri: Je voulais juste te dire que pendant les pauses, on se retrouve tout le temps à l'endroit où on était tout à l'heure.

Suite à ma phrase, je pu le voir se tendre, avant de me répondre, un peu sèchement.

Ayato: Ok.

Je rejoint donc ensuite ma place, en essayant de réprimer mon envie de lui faire remarquer qu'il pourrait être quand même un petit peu plus sympa.

Les cours passèrent et la pause méridienne débuta . Après avoir rangé mes affaires, je relève la tête pour chercher du regard Ayato. Il n'est pas dans la salle de classe donc, je parti rejoindre mes amis en pensant qu'il était avec eux.

J'eu raison car je le vus en compagnie de mes amis quelques minutes plus tard. Je les rejoint immédiatement. La pause de la cantine se passe bien, nous avions essayés d'intégrer Ayato à notre groupe. Cependant, il ne parle pas beaucoup, voir ne parle seulement lorsqu'on lui posait directement une question et a l air de souhaiter partir. Son regard dévie fréquemment sur la fenêtre du couloir.

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Trois mois passèrent. Pendant ce temps, Ayato se sociabilisait plus avec Sayuri et ses amis. Il était devenu bien plus proche de Sayuri que des autres pour la simple raison qu'ils étaient dans la même classe. Ils s'étaient accrochés l'un à l'autre...

Du côté de l'Antique et de ses sorties en tant que goule, tout se passait bien. Elle n'avait pas revu les goules d'Aogiri non plus...

~Mais tout ça, c'était ce que Sayuri pensait~

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Sayuri: Aller, dépêche toi, on va rater l'occasion de faire peur à Hisano avant qu'elle ne nous abandonne pour partir à son rendez vous!

Elle avait prononcé cette phrase avec tellement d'entrain et avec un si  grand sourire qu'Ayato, qui rangeait tranquillement ses affaires, se demande comment sa camarade de classe faisait pour avoir tant d'énergie après le cour qu'ils venaient de passer. Ce cour qui l'a épuisé rien qu'en se forçant à l'écouter. 

Il soupire doucement avant de lui lancer un «j'arrive», sans pour autant lever les yeux de ce qu'il était en train de faire.

Dès qu'il eut son sac sur le dos, une main s'agrippe à son poignet pour l'entrainer hors de la salle de classe. Ils se stoppèrent à une dizaine de mètres de la "cible" de sa "guide". Cette dernière place son index devant ses lèvres pour lui demander de ne pas faire de bruits et s'approche discrètement de sa "victime".

Laissé là, en plan, il se demande pourquoi sa camarade l'a tant pressé si s'était pour l'abandonner, seul. 

Quelques secondes plus tard, alors qu'il se pensait oublié, Sayuri se retourne vers lui pour lui faire signe de venir. Elle a un grand sourire, signe que sa "mission" a été réalisée avec succès.

Ayato lève les yeux au ciel, décidemment, il a beau passer beaucoup de temps avec la jeune fille qui partage sa classe, il ne comprend toujours pas comment un rien peut l'amuser. Lui qui pensait que seuls les humains étaient capables d'être si stupides.

Il rejoind d'un pas nonchalant le petit groupe d'amis. Le dénommé Miki passe son bras autour des épaules d'Ayato d'un geste qui se voulait affectueux. 

La goule aux cheveux violets se raidit brusquement, toujours pas habitué aux contacts physiques et eut le plus grand mal à s'empêcher de rejeter le bras de l'autre garçon, beaucoup trop proche à son goût. 

Le blond, qui a interprété sa réaction autrement ne pu s'empêcher de le narguer.

Miki: Alors, je t'ai fais sursauté? Je ne pensait pas que cela arriverait que le grand Ayato. Bref, je voulais te demander comment tu arriva à supporter la bonne humeur de Sayuri, toi qui est un peu moins... démonstratif de gestes d'affection?

Le ton que Miki avait utilisé était à la fois amusé et narguant. Il se éclate de rire même pas cinq secondes plus tard en voyant l'air perdu d'Ayato qui ne comprenait pas le sens de cette question. Le fou rire de Miki fut rejoint par tous ceux de sa petite bande d'amis qui avaient assistés à toute la scène.

Entre deux rires, Miki réussit, avec difficulté à expliquer à Ayato que sa question était juste pour voir sa réaction et qu'il adorait poser des questions comme ça pour embêter les gens.

Suite à ça, nous sommes retournés dans nos classes respectives, il ne nous restait seulement deux heures de cours avant la fin de notre journée au lycée. 

Comme à leur habitude, dès que ces heures dans leurs classes furent passées, les jeunes lycéens se retrouvèrent pour se saluer et partirent chacun de leur côté, chez eux...

Enfin, pas tous. 
Un certain Ayato était attendu quelque part.
Ce jeudi, comme chaque semaines, un homme aux cheveux blancs l'attendait.


La jeune goule aux cheveux violets s'enfonce dans la ruelle où cet homme, qui était également une goule, l'attendait. Aucuns mots ne furent échangés, sachant chacun se qu'ils devaient faire. Les deux goules vérifièrent que personne ne puisse les entendre avant de faire ce pourquoi ils se trouvaient là.

Ayato: Je renforce le Lien, Elle m'apprécie toujours. Nous pourrons bientôt passer à l'action.

Son interlocuteur secoue sa tête de haut en bas.

Homme: Bien, j'espère que tu ne t'égarera pas. Dans les deux sens. On rentre.

Suite à ce brève échange que personne mis à part les deux concernés et une autre personne ne devaient avoir connaissance, les deux hommes sortent de la ruelle et se rendent au QG de l'arbre Aogiri.

Wow, je suis tellement contente d'avoir pu finir ce chapitre à temps.
J'adore la fin ^^
Bon, je vais essayer de sortir le prochain chapitre samedi prochain mais je ne suis pas sûre.
A la prochaine, en espérant que vous aimez toujours cette fanfic^^