Les jumelles, la relève

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Deux semaines après mon réveil je peux enfin sortir de l'hôpital. Alléluia. Enfin libre comme l'air.

Nous n'avons pas cours du semestre à cause de tous les événements qui se sont produits lorsque j'étais dans le comas.

Mes parents m'ont dit de rester à l'école car ils étaient partis de leur côté. En espérant que Xavier reste aussi sinon je pense que je vais mourir d'ennui. Et au sens propre du terme.

Je rentre dans ma chambre et y vois Xavier entrain de dessiner sur son bureau.

Moi : Alors comme ça on accueille pas sa copine ?

Il se tourne avec un sourire collé à son visage et s'approche de moi avec les bras grands ouverts.

Xavier : Tu es enfin de retour !

Il me serre dans ses bras et embrasse mon front. Ces câlins et bisous m'avaient manqués. Ça fait un bien fou de rentrer chez "soi".

Je relève la tête pour voir son beau visage.

Moi : Tu m'as manqué.

Xavier : Et toi donc. Il n'y a pas un jour où je ne pensais pas à toi.

Moi : On peut dire que je hantais tes pensées.

Xavier : Et tu les hantes même quand tu es avec moi.

Moi : Xavier Thorpe, pensez dont à autre chose que moi.

Xavier : Ça c'est malheureusement impossible.

Je souris et l'embrasse. Ses lèvres aussi m'avaient manqués. Tout chez lui m'avait manqué. Dormir c'est bien mais faut pas abuser non plus.

En plus pendant que j'imitais la belle au bois dormant, j'ai rêvé d'un étrange endroit. Enfin, c'était comme si c'était ici, à Nevermore mais il n'y avait personne. Très bizarre. Et puis il fallait que je joue à des jeux où je ne sais trop quoi encore pour ne pas mourir. Encore plus bizarre vu que j'étais entre la vie et la mort.

Mais bon, je suis finalement bien en vie. Enfin, je crois.

Xavier : A quoi tu penses ma belle ?

Moi : Dis, t'es bien vivant toi ?

Xavier : C'est quoi cette question ? /rit/

Moi : Réponds à ma question idiot. /ris à mon tour/

Xavier : Hé ! Je suis pas un idiot et si tu veux pince moi pour savoir si je suis vivant.

Moi : Si tu insiste.

Je lui pince légèrement la joue. Oui, faut quand même pas abuser et lui abîmer son doux et joli visage.

Xavier : Aie !

Moi : Oui c'est bon, t'es vivant !

Xavier : Sinon pourquoi cette question étrange ?

Moi : Quand j'étais dans le comas j'ai rêvé que j'étais ici mais qu'il n'y avait personne et que je devais jouer à des jeux. En soit je me suis bien occupée durant mon absence.

Xavier : Ah, je vois. Effectivement, tu t'es amusé sans moi.

Moi : Pas autant que quand je suis avec toi.

Nous rions puis il s'écarte.

Moi : Bon, vu qu'on a plus cours on fait quoi ? Et où est ma cousine ?

Enemies to loversWhere stories live. Discover now