Chapitre 5 : Explications

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Il s'était passé encore trois jours avant que Jacob ne m'annonce que j'étais invité à rencontrer la meute. J'avais été surpris, bien sûr. Les Cullen n'étaient,  alors, toujours pas autorisé à pénétrer sur le territoire Quilleute. Jacob m'avait dis que ce n'était qu'une question de temps puisqu''il s'était imprégné de la jeune des Cullen. Et, effectivement, ça  n'avait été qu'une question de temps.

Jake m'avait déclaré, deux jours avant mon rendez vous avec la meute, que je faisais exception parce que j'étais un sorcier.

Jacob m'avait avoué qu'il connaissait assez bien mon monde quelques jours avant mon arrivée parce qu'un cousin éloigné avait trouvé refuge chez eux.

Or, ce cousin était un sorcier. Je n'avais pas posé de questions à son sujet. Alors que j'approchais des frontières du territoire Quilleute, je ne savais que très peu de chose sur ce sorcier.

Je n'étais pas intéressé par lui. Je n'étais pas encore prêt. Je ne voulais prendre aucun contact avec le monde magique. Même celui d'Amérique. Je voulais prendre mon temps pour m'habituer à ma nouvelle condition. Faire mes deuils tranquillement. M'habituer à ma nouvelle famille. Je voulais être certaine que le poids de ma culpabilité d'arrêter les combats ne ternirait pas mon séjour sur le chemin de traverse de t'état de Washington.

Donc, tout ce que je savais de ce sorcier, c'était qu'il était dans un grave état dépressif et qu'il refusait de parler à qui que ce soit. Apparemment, il sortait d'un long coma et venait d'apprendre le décès de personnes proches de lui... Tout cela, Jacob me l'avait appris dans le cas où je le rencontrerais. Pour ne pas le brusquer.

Mais, ce qui m'avait importé, c'était que les anciens de la tribu avaient voulu me rencontrer. Ils voulaient parler avec un sorcier. Je pouvais les comprendre. Les Quilleute étaient des amérindiens. Les amérindiens d'aujourd'hui était encore plongé dans la magie pour la plupart. Il y croyait encore, même sans être des êtres magiques eux même. Et, les Quilleute l'étaient d'autant plus qu'ils avaient en leur sein des êtres magiques. Je n'avais donc pas hésité à accepter de les rencontrer pour leur parler de mon monde. Monde qui était un peu le leur. Je savais que la meute des Quilleute serait bien accueillie par le monde magique. La raison pour laquelle elle n'en faisait par partie, c'était parce qu'elle était si étroitement liées aux moldus qu'elle était passé inaperçu aux yeux du monde magique. Les Quilleute, comme les Cullen, avait été extatiques lorsque j'avais évoqué la possibilité que les initie un peu au monde magique, à la magie des sorciers. Les Cullen auraient pu avoir des problèmes en tant que vampires moldus si je les avais fait entrer sans qu'il y ait un sorcier dans leur famille. Mais le problème ne s'était pas posé puisque Renesmée était une sorcière et puisque la plupart d'entre aux étaient certainement issus d'une famille de cracmol... Et puis, Carlisle était mon « père », ce qui signifiait, qu'à travers moi, le reste du clan et lui était entrés dans le monde magique.

C'était Edward qui m'avait conduit jusqu'à la frontière. Il avait arrêté la voiture pile à la frontière de la réserve et arrêté le moteur. J'avais poussé un long soupir et affleuré distraitement le tableau de bord.

Sans que je sache d'où cela venait, une image (accompagnée de sons) s'était imposée à mon esprit.

J'avais vu Edward et Bella très nettement, comme si j'avais été un spectateur au dessus d'eux. Fait étrange, Bella semblait encore humaine. Cette étrange vision débutait alors qu'Edward prenait la parole.

« Distrait moi, s'il te plaît. »

La voix d'Edward était étrangement déformée. Comme les échos des victimes de Voldemort qui étaient sortis de la baguette de celui-ci en cette funeste soirée de juin. Comme l'était la voix de Bella, ensuite.

Le vampire aux yeux vertsWhere stories live. Discover now