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籠の鳥 雲を慕う
— Chan × Sana ; Stray Kids / twice. — Tranche de vie. — One shot.
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❝ Sana était tellement éprise de Chan que ces derniers mois elle avait été prête à fermer les yeux sur ses absences, du moins, jusqu'à ce que le brunet ne décide de mettre un terme à leur histoire. ❞
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Je vois les mensonges sur le bout de ta langue, Toute la foi que j'avais en toi disparaît comme un brouillard,
- Gone, Twice.
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La pluie tombait lourdement sur le sol, arrosant chaque centimètre carré sur son passage ; plantes, routes, infrastructures, rien n'était épargné. Il arrivait même que les quelques aventuriers sortis sans parapluie pour les protéger se retrouvent trempés jusqu'aux os. Pour la saison, il n'y avait rien d'étonnant à ce que les nuages déversent plusieurs litres d'eau en quelques heures. Seulement, Sana était intimement convaincue que la météo suivait son humeur. Plantée près de sa grande baie vitrée, elle guettait les gens qui passaient en contre bas, les observant dans les moindres détails, sous tous les angles, en espérant que celui qu'elle attendait daigne enfin se montrer. Tout ce qu'elle demandait c'était d'apercevoir sa chevelure brune, rien de plus. Et pourtant, elle savait qu'il ne viendrait pas, et ce même si elle essayait de se cacher cette atroce vérité. Un soupir fatigué alla rejoindre l'air, elle n'avait pas besoin de jeter un coup d'œil à sa montre pour savoir qu'il était en retard, encore une fois.
C'était devenue monnaie courante ces derniers temps. Le brunet avait beau s'excuser à chaque fois, en prétendant que ça n'arriverait plus, la jeune femme savait que cela continuerait. Pourtant, elle était incapable de lui dire quoi que ce soit à ce sujet, d'oser ne serait-ce que le lui reprocher, elle était tellement amoureuse de lui. Elle était simplement effrayée qu'il la quitte, la jette comme un vulgaire déchet, et ce même si jamais il ne lui avait donné ne serait-ce que l'impression qu'il comptait le faire. Ou alors, elle se trouvait prise au piège sous l'emprise de son charme pour s'en rendre un tant soit peu compte. Elle était apeurée de ne pas être suffisamment bien pour lui, qu'il finisse par se lasser ou pire, qu'il trouve mieux et décide de l'abandonner telle une vieille chaussette. La japonaise savait que ce genre de phénomène existait, elle l'avait lu bon nombre de fois sur les réseaux sociaux, les témoignages à ce sujet ne cessaient jamais de fuser. Chacun d'entre eux discréditaient les hommes, soit disant, ils étaient tous les mêmes. Elle refusait d'y croire. Chan, n'était pas comme eux. Pas vrai ?
Le cœur noué, lourd dans sa poitrine, elle tenta de se rassurer du mieux qu'elle pouvait. Si l'australien avait pour projet de la quitter, elle l'aurait su, il y aurait eu des signes, des indices qui pourrait le lui indiquer. Cependant, le plus vieux n'avait jamais laissé de telles choses derrière lui. Ou du moins, elle ne les avait pas relevés, bien trop éprise de lui pour aller chercher plus loin que le bout de son nez. A ses yeux, il avait toujours été droit dans ses baskets, attentionné, protecteur et aimant. Cela n'était donc pas prêt de changer. Aucun motif n'aurait pu le pousser à se comporter autrement, à désirer autre chose. Le brunet était un homme de parole, il lui avait promis qu'il l'aimerait toute sa vie et qu'il comptait la rendre heureuse tant qu'il serait vivant, alors elle n'avait aucune raison de s'inquiéter. Pourtant, Sana avait beau tenter de chasser ses doutes et ses appréhensions, une petite voix dans sa tête ne voulait pas se taire. Quelque chose ne tournait pas rond, elle ne le savait simplement pas encore.
