Le royaume d'Elaria est séparé en 3 terres.
Depuis la guerre qui a déchiré l'univers, les populations qui vivaient en union, se sont vues être assujetties au règne des Vassals. La royauté et le Sultan, qui dirige le royaume d'Istandra, fait régner...
Durant ce chapitre il est recommandé de l'accompagner du morceau de chanson :
« 𝑷𝒍𝒂𝒚𝑾𝒊𝒕𝒉𝑭𝒊𝒓𝒆 » 𝒅𝒆𝑺𝒂𝒎𝑻𝒊𝒏𝒏𝒆𝒔𝒛
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𝑩𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆
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Une fois l'échange brûlant entre les deux héritiers terminé, les deux prenaient un chemin différent les regard sombres et déterminés à accomplir leur tâches. De ce que mon ouïe était parvenue à capter au loin, le bal royal avait été saboté par le Sceau d'Argent.
Un cercle restreint et existant depuis des millénaires sur nos terres, composé de sorcières, mages et voyants. Ils étaient une vingtaine à peupler le cercle, et leurs apprentis se faisaient de plus en plus nombreux afin de survivre aux rafles annuelles.
Il est dit que leur magie peut être si forte et si noire, que le mage ancestral aurait il y a des millénaires enlevé la vie au Sultan qui aurait tenté de prendre leur terre de leurs propres mains.
Son corps aurait été déchiqueté et donné en appât aux rapaces qui foulent leur terres éloignées de la civilisation. Le Sceau d'Argent ne se manifestait jamais. Seulement en cas d'urgence ou de menace d'extinction sur les siens. La rafle avait dû avoir plusieurs d'entre eux et ce sabotage était un message.
Un avertissement.
Que contenait cette boite ?
Le prince l'observait encore quelques instants accroupi, avant d'ordonner à ses gardes de la ramasser avec précaution et de se diriger vers l'intérieur du palais en tirant sur le col de sa chemise qui semblait l'étouffer. Je jetais un dernier regard vers la scène, les tables étaient dessus, dessous, des points de feu s'élevaient ici et là, et la forêt semblait plus sombre.
Plus froide.
Quelque chose semblait rôder à l'intérieur.
Comme si plusieurs formes sombres et lugubres enveloppaient les arbres, se mêlaient à la brume et disparaissaient sous la lune rouge telle une fumée épaisse et légère à la fois. De la vie émanait de la forêt morte.
Je me reculais de plusieurs pas et reprenais une course vers le palais. Je n'étais pas censé me trouver ici, encore moins voir ce que je voyais. Je prenais garde à me faufiler tel un fantôme dans le palais quasi-désert et rejoignais les appartements sur un pas de course manquant plusieurs fois de me prendre les pieds dans les tulles de ma robe. Aucun garde ne m'attendait devant les portes des appartements et je relâchais mon souffle de soulagement.
