Le royaume d'Elaria est séparé en 3 terres.
Depuis la guerre qui a déchiré l'univers, les populations qui vivaient en union, se sont vues être assujetties au règne des Vassals. La royauté et le Sultan, qui dirige le royaume d'Istandra, fait régner...
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Dans le royaume d'Elaria le chaos ronge le monde et laisse éclater une guerre pendant laquelle toute une population se voit traquée, trouvée puis réduite en cendres par le pouvoir royal.
Dans la ville d'Ankatra, la mère de Zehra est une guérisseuse qui soigne les mortels dans le sous-sol de ce qui ressemble à une maison délaissée, pour son peuple martyrisé par la royauté. Son don est considéré comme un danger, à la paisibilité des habitants du royaume, mais aussi comme une provocation au règne royal qui s'est chargé d'éliminer tout les êtres dotés de dons, ils y a de ça cinq cent ans durant la guerre. Elle est l'une des rares lignées survivante à ces massacres, et vit dans l'ombre, repliée sur elle même depuis.
Découverte par la garde royale, elle se feras assassiner sur place publique devant les yeux de ses filles, contraintes d'observer ce macabre spectacle flouté par les larmes et les sanglots incessants.
Onze ans plus tard, orpheline, avec pour seule compagnie celle de ses sœurs, Zehra déambule dans les rues d'Ankatra essayant tant bien que mal de subvenir aux besoins de ses deux sœurs cadettes en passant par du trafic ou des activités illégales.
Dans les rues, le sang et la ruse sont ses meilleurs atouts, sous sa cape tiré jusqu'aux yeux elle observe. Analyse. Défend. Et fait saigner. Sa dague ne quitte jamais sa botte et sa rage jamais son âme.
Au palais royal, de l'autre côté de la rive les festivités débutent au fur et à mesure que la lune rouge approche. Sous le soleil couchant et la lune brillante perchée sur le désert entourant la demeure royale, se tiendras la cinquantième édition de l'exposition de la rafle annuelle.
Chaque année le Sultan ordonne à sa garde rapprochée, une traque de toute personne possédant un don qui pourrait servir la famille royale à des fins politiques ou de soumission au pouvoir, et les exposent aux yeux de tous au milieu d'une arène entourée d'Ashafs, d'immortels, et de membres de la royauté, les méritants.
Les Ashafs vêtus de leur belles tenues, savourant leur repas copieux perchés sur les estrades de l'arène observent les Hassals se faire torturer en poussant des cris d'éclats de rires comme chaque année.
Ces festivités seront organisées et encadrées sous les yeux du prince cadet sous la surveillance du Sultan qui décidera s'il est apte à diriger les armées royales. S'il prend plaisir à torturer des innocents, garder son sang froid et même sourire depuis son trône à la vue de tout le sang qui seras écoulé à cette édition, il se verra décerner le rôle de commandant des armées.
Il ne devrait pas avoir tant de mal à être promu si l'on se fie aux rumeurs qui circulent en ville ou dans les ruelles peu fréquentées des royaumes. Le prince ne fait que de rares apparitions publiques durant lesquelles il demeure camouflé derrière son foulard bleu à l'effigie du pouvoir royal ne laissant qu'entrevoir son regard vif et ardent qui se contente de scruter la foule minutieusement avant de disparaitre dans le château.
