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T A R I K

— Paris quatre mois plus tard

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— Paris
quatre mois plus tard

Je souffle doucement et une légère fumée blanche s'échappe de ma bouche, le froid de dehors me gèlerait presque les couilles. Les mains dans les poches de ma veste, j'attends patiemment que les grilles s'ouvrent face à moi, comme d'habitude ils mettent une plombe à venir les ouvrir. Je replace bien mon bonnet sur mon crâne en montant les quelques marches et je file droit dans le couloir pour rejoindre l'entrée de la pièce où j'ai l'habitude de venir quasiment chaque soir. Je récupère au passage les petites affaires sur le porte manteau pour ne pas perdre plus de temps dans cet endroit.

Tayem - Papa ! Il me rejoint, un énorme sourire sur le visage, les bras tendu vers moi

- Viens là toi, je souris de coin et le récupère dans mes bras, t'es tout gelé, je m'écarte avec lui dans le couloir

Tayem - Il fait froid dans la classe, j'expire doucement et le pose au sol en m'abaissant devant lui

- Il laisse crever les gosses de froid maintenant, je marmonne en l'aidant à remettre sa grosse veste, je lui mets son bonnet et son écharpe, viens, on y va, je lui tend ma main en me relevant, il glisse la sienne qui est gelée contre ma paume 

On sort tous les deux de son école. Je laisse son sac juste devant son siège et je l'aide à monter dans son siège pour ensuite l'attacher. Je referme la portière de son côté et monte rapidement à l'avant de la voiture pour rentrer chez moi.

- Tayem tes chaussures, il revient sur ses pas et je claque la porte derrière nous

Tayem - J'ai oublié papa, il retire ses chaussures et fonce jusqu'au canapé en laissant sa veste et son bonnet au sol pendant sa course

- Eh tu te fous de moi toi, ta grosse tête là, je récupère ses affaires au sol en expirant et je vais tout ranger dans le placard de l'entrée

Tayem - Papa, tonton et Naile arrivent quand ? Il me regarde, appuyer par dessus le canapé avec ses bras

- Ils vont pas tarder là, et mets toi bien dans le canapé, je passe ma soirée à l'hôpital, il s'assoit à nouveau correctement dans le canapé

Nabil - Naile tes chaussures là, j'entends déjà la voix de mon frère dans l'entrée de l'appartement, je reviens sur mes pas et je regarde mon neveu qui court vers le salon sans ses chaussures et sa veste, putain je suis mort, il va jamais s'arrêter de la soirée, il grogne et Naile saute dans mes bras que je lui tends

Hasta la vista Où les histoires vivent. Découvrez maintenant