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B A Y A N

En ouvrant les yeux ce matin, je me suis rendu compte que je n'avais pas bougé de la nuit, ni même Tarik qui dormait profondément, sa tête contre la mienne

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En ouvrant les yeux ce matin, je me suis rendu compte que je n'avais pas bougé de la nuit, ni même Tarik qui dormait profondément, sa tête contre la mienne. Je dois avouer que j'en ai profité, de cette chaleur humaine plus que réconfortante qui m'entoure et son odeur de gel douche que j'aime beaucoup, je me suis même rendormie une heure de plus avant de me réveillée de nouveau, par les premiers rayons du soleil qui commençaient à percer entre les persiennes.

Hier soir, on s'est endormis assez tôt avec Tarik. J'étais tellement fatiguée et lui aussi. C'est la première fois que je m'endors aussi tôt le soir de mon anniversaire, habituellement, je suis toujours en tournée des bars avec Mehdi et Inès après avoir manger un bon plat chez ma mère. Ça se voit que je vieillis. Vingt-huit ans, je m'endors à vingt deux heures, dans les bras d'un homme, après une coupe de champagne.

Je lâche un petit rire et me tourne doucement dans le lit pour en sortir, ce dernier fait un énorme bruit de grincements, je grimace et je n'ai pas le temps de me relever que le lit grince de nouveau derrière moi, les bras de Tarik me retiennent, tous les deux accrocher fermement autour de mes hanches. On se retrouve tous les deux en position cuillère dans le lit, son visage contre ma nuque.

Je crois que je suis pas prête de me lever si il continue d'être accroché à moi comme ça.

J'attrape l'une de ses mains pour soulever son bras mais sa main attrape la mienne et la remets contre ma poitrine, je tourne la tête pour essayer de le voir, je fronce les sourcils.

- Tu m'emmerdes, j'ai besoin de pisser, je souffle et grogne ensuite

Tarik - J'dors, ferme là

- C'est clair qu'tu dors pour réussir à me retenir comme ça dans le lit, je roule des yeux, lâche moi s'il te plaît

Tarik - Reviens dans le lit après

- Tu veux une matinée câlin c'est ça ? Je ricane et il me repousse dans le lit en se tournant, je souris et me relève, je tourne la tête vers lui

Tarik - Vas te faire foutre, je m'approche de lui dans le lit et me penche au dessus de lui, en prenant appuie avec mes bras

- Je reviens, je claque mes lèvres sur sa joue et il grogne, je quitte le lit en souriant et je vais à la salle de bain pour aller soulager ma vessie

Je sors de la salle de bain, les mains propres.

Je descend les escaliers pour aller vers la cuisine installée dans la dépendance que mon père a fait construire lui-même, avec quelques-uns de ses amis. Avant la naissance de mes petites sœurs, j'avais une chambre dans la maison mais puisque je n'étais pas assez souvent là, c'est Elia qui en a hérité. Alors depuis maintenant deux ans, quand je viens avec Mehdi et Inès, nous nous installons dans la dépendance et je trouve assez cool parce que même quand les petites sont couchées, on peut faire autant de bruit que l'on veut sans jamais les réveiller ou embêter mon père et ma belle mère.

Hasta la vista Où les histoires vivent. Découvrez maintenant