~Chapitre 18~

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Pdv- Chuuya

Deux semaines passèrent...

Deux longues semaines ce sont écoulées sans que l'on retrouve Dazai...

Les policiers semblaient vouloir abandonner l'affaire car celle-ci stagnait en l'absence d'indice sur la trace du brun.

Chuuya lui tentait tant bien que mal de garder espoir mais ça devient dure quand plus de la moitié de ton entourage te répète que " On le retrouvera pas...". 

Mori lui essayait  de remonter le moral du roux mais celui-ci n'était que l'ombre de lui-même au niveau physique du moins, depuis que l'homme qu'il aime est porté disparu. Son teint était pâle, ses cernes grosses comme des valises et mais ça il faut le savoir, le roux a perdu au moins cinq kilos en l'espace de deux semaines à cause du stress. 

C'est ainsi qu'en ce jour du 19 juin, jour d'anniversaire de Dazai, Chuuya était seul dans le bureau de son amant. Il regardait avec nostalgie le violon du brun posé à côté du bureau. Le roux se remémorait avec nostalgie les rares fois où le suicidaire avait joué du violon pour lui.

Il n'avait pas imaginé l'anniversaire de Dazai ainsi. Il avait imaginé une petite soirée en amoureux et une nuit torride. Il n'avait pas imaginé être seul avec sa tristesse et que le suicidaire serait porté disparu depuis plus de deux semaines.

Le roux quitta le bureau d'un pas assez triste avant d'aller dans le salon pour bouquiner, le soleil brillait si fort que même la cave était sûrement éclairée. Alors qu'il s'assit sur son canapé, le téléphone sonna. Le roux se leva avec empressement et se précipita vers l'appareil pour prendre l'appel. 

Avait-on enfin retrouvé Dazai ?!

Chuuya décrocha- Allô ?!

- Chuuya Nakahara ?

Le roux reconnu immédiatement la voix du jeune policier qui avait pris sa déposition il y a deux semaines.

C- Oui oui, c'est moi !

P- Pouvez-vous venir ?

C- J'arrive  !

Il ne fallait pas le dire plusieurs fois au roux qui raccrocha avant d'avoir dit au revoir au jeune officier. 

Le roux se dirigea vite vers l'entrée pour enfiler ses bottes en cuir, il eut étrangement du mal à faire ses lacets. Sans doute l'excitation de bientôt revoir Dazai !

Etrangement Chuuya oublié toutes ses inquiétudes sur ce qui concernerait l'état de santé du brun enfin retrouvé. 

Une fois ses bottes enfilées, il partit en courant en direction du commissariat. 

Puis d'un coup, il se prit les pieds dans les pans de son kimono un peu trop grand et se ramassa la tête dans le chemin.

Il venait de se ramasser pile devant l'aqueduc Tamagawa. Lorsqu'il se releva, il vit plusieurs dizaines de policiers au bord de l'eau et une famille pleurant à chaudes larmes. 

C- Que...?

Alors qu'il se détournait pour reprendre sa route, il vit que son ami Ôgai Mori était entrain de discuter avec un des officiers de police. La curiosité de Chuuya finit par prendre le dessus et il se dirigea vers son ami. 

Alors qu'il allait saluer l'ancien militaire, il le vit...

Il était là... Allongé sur le sol boueux...

On avait bel et bien retrouvé Dazai Osamu mais...mort...

Il ne fallut qu'une dixième de seconde à Chuuya pour comprendre que son amant était bel et bien parti. 

Moi, amant du frère de l'empereurWhere stories live. Discover now