Moi, amant du frère de l'empereur

~Chapitre 3~

pdv- Chuuya

Chuuya était sur le cul. Cet uluberlu est donc bel et bien le frère cadet de l'empereur ! Mais que fait-il là ?

Soudain la réalité rattrapa la surprise Chuuya s'agenouilla devant le prince.

c- Votre altesse, puissiez-vous vivre dix fois dix mille ans.

Le monarque eut un petit rire qui révolta le roux. Cette asperge brune ose se moquer de lui car il n'est pas haut placé comme lui ?! Si Chuuya aurait pu, il lui coller son poings dans sa tronche de cake ! Dazai releva le menton de "la rouquine" et lui adressa un sourire qui fit frissonner Chuuya. Dazai invita Chuuya à se relever tandis que lui s'asseyait sur un petit fauteuil en bois. Dazai dit avec calme.

D- C'est gentil de me dire ça ma petite Chuuya.... 

Chuuya pense- Petite ?! Je vais te la faire bouffer ta couronne sale asperge !

D- Mais vois tu je préférais qu'on me souhaite de mourir dix mille fois que vivre dix mille ans... En plus ça serait barbant de vivre autant.

Chuuya fut décontenancé par les propos de Dazai. Il est sérieux ? Non impossible... Il doit avoir dit ça pour plaisanter. Personne ne souhaiterais ça. Le monqarque semblait parcourir le corps de Chuuya du regard, ce qui mit ce dernier mal à l'aise. Il avait l'impression d'être nu devant le prince. Celui eut un sourire que Chuuya ne sut décrire. 

D- Tu es encore plus jolie que j'aurais pu l'imaginer... Dis moi, quel est ton poste ?

C- Je suis lingère altesse.

Dazai eu un sourire satisfait- Très bien ! Alors à partir de maintenant, tu travailles pour moi !

Chuuya ne répondit pas immédiatement. De toute façon il le savait, ce n'était pas une offre d'emploi et mais une sorte d'enrôlement sans possibilité de refus ou de démission immédiate. Il se courba légèrement et dit de sa voix la plus polie et reconnaissante  possible.

- C'est un honneur de travailler pour vous, altesse.

Chuuya le savait, ça va être dur de supporter un personnage pareil mais peut-être que lorsque Dazai repartira à Yokohama, il autorisera peut-être le rouquin à rentrer chez lui...

Comme on dit- L'espoir fait vivre.

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2 semaines plus tard- 

Chuuya c'est vite habitué à son nouveau train de vie. Il avait une chambre rien que pour lui qui se situait près de la chambre du monarque. Dazai ne l'appelait pas pour qu'il fasse le ménage mais pour discuter ave Chuuya ou aller se promener dans les jardins du palais. La plupart du temps, le prince se contente d'écouter Chuuya avec attention. Ces petites balades avait permis au roux de dresser un portrait psychologique du monarque. 

Alors, Dazai est un vrai clown mais il à un côté froid (surtout quand des vieux ennuques viennent lui parler). Parfois c'est un vrai moulin à parole mais il est très taciturne par moment. Il adore semer ses domestiques mais il colle Chuuya au basque la plupart de la journée. 

Bref, c'est un homme trop compliqué à comprendre. 

Chuuya est assis sur son lit et regarde par la fenêtre. Il regardait les feuilles jaunit tombaient de leurs arbres. L'automne est là et Chuuya adore cette saison. La nature est magnifique à cette période de l'année. Les feuilles rouges, jaunes et parfois oranges, les couchers de soleil encore plus sublime à cette période de l'année selon lui. Le seul bémole, c'est la fraicheur qui s'installe et qui s'intensifiera avec l'hiver. Mais en soit, cette saison est la plus poétique à ses yeux. Alors qu'il commençait à somnoler, une domestique à Dazai toqua à la porte de la chambre et dit.

- Son altesse vous demande mademoiselle.

Chuuya marmonna et se dirigea vers la chambre du monarque. Qu'est-ce qu'il lui veut si tôt le matin ? Il est à peine dix heures ! Chuuya ne se courbait plus face à Dazai car celui-ci ce moquer bien de savoir si la "rouquin" se pétait le dos pour le saluer.

C- Vous m'avez fait appelé altesse ?

D- Oui, vois-tu la semaine prochaine une réception en plein air aura lieu. Et bien évidemment je suis invité.

Chuuya ne voyait pas le rapport avec lui. Dazai poursuivit.

D- Je souhaiterai que tu m'y accompagnes. 

Chuuya fut à la fois surpris et touché par cette proposition. Le monarque l'estime au point d'accepter sa compagnie lors d'un événement si important ?

C- Je... C'est gentil altesse. Mais pourquoi moi ? Vous connaissez des personnes plus haut placés que moi...

D- Certes mais ils sont tous d'un ennui que je pourrais en mourir ! Je veux certes mourir mais pas en publique. Alors tu acceptes ?

Chuuya se courba en signe de gratitude- Oui majesté... C'est avec honneur que je viendrais avec vous lors de cette réception. 

Dazai tapa dans ses mains comme un gamin- Youpi ! Si tu as besoin d'une tenue, demande à ma couturière !

Une certaine effervescence monta en Chuuya. 

Il allait enfin faire quelque chose qui le sortira de sa morne routine !