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Octobre

J'aurai aimé ne jamais te connaître,
Parce qu'ainsi,
Je pourrai dormir la nuit
Sans voir ton visage
Sur le creux de mes paupières.
Je ne me réveillerai pas en me répétant à nouveau,
Que sûrement tu m'échapperas.
Je n'irai pas errer pour chasser ton spectre tout le temps du jour,
Ni ne courrait pour sentir mon cœur battre à nouveau.
Le soir, je ne pleurerai pas ton absence,
et je me contenterai du vide.