Je suis assise sur ce banc
À l'ombre d'un chêne
Où le mois de juin se lève sur un ciel bleu délavéJe suis seule sur ce banc
Le corps engourdi
Les yeux fatigués de ces journées qui se ressemblent de plus en plusTu m'as tendue la vérité coupante
Et j'ai souris
Pour couvrir le cri agonisant de ma détresse
Tel un oiseau chantant de sa voix éclatante.Tout cela est de ma faute.
Je ne t'ai pas donné ce qu'il fallait
Ou du moins pas au bon moment.Le peu que je connais de toi semble me manquer
Est-ce seulement possible ?Je t'attend sur ce banc,
Sachant que tu ne viendras pas.Mais j'ai fais la promesse de t'attendre,
Parce que la patience est l'essence de ma mélancolie
Que j'enlace.
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Stop listening to the static
PoetryTu ne peux pas capturer ce moment. Il s'est déjà évaporé.