HÉRITAGES De Deux Sosies

22) UNE RENCONTRE QUI CHANGE TOUT

*ZAKARIA THIAM *

Je n'oublirais jamais ce mois de ramadan durant le quel ma vie à changer .

Sur un âne paraisseux qui ne faisait que se plaindre , je m'étais acroché craignant l'instant où il me propulserait de fatigue littéralement par terre . Car comme l'on dit , l'âne a des humeurs changeantes à l'image des humains .
L'animal qui me servait de monture avançait comme un escargot , le soleil tapait sur mon front et douloureusement sur mes yeux.
Une plus qu'atroce migraine m'avais saisie et puis avec mon jeûne ma gorge s'asséchait de mal en pire .

Vraiment j'étais dans la galère ...

" vite !, plus vite ! "
Criais -je à L'animal sans pour autant le fouetter.
Mais il n'obéissait pas , je pouvais décelé aisément dans son regard de la haine , de fortes ressentiments.
Il ne fallait pas le pousser à bout . Mieux vaut négocier avec lui .

Il savait pertinemment que c'était moi qui avait besoin de lui et non pas le contraire . S'il avait ses pattes et sa force pour se débrouiller seule , ce n'était pas le cas pour moi ....pourvu qu'il ne tempête pas une de ses crises , je croise les doigts en récitant toutes les invocations que je connaissais....

Heureusement pour moi et mes provisions que j'étais aller chercher au village voisin , on n'y était arriver , Oui ! Chez l'oncle et la tante  de Bocar qui m'ont receuillis aimablement. 
De loin , j'apercevais la case fumante de Ta -Mami . Cette derniére rassemblait du bois mort , le dos courbé . À coté d'elle sur une chaise en bois , tonton Massamba avec sa radio à la main , portée sur son oreille guauche. Qu'écoutait - il si passionné ? Mystére ! Bon bréf ...ils étaient là tout d'eux occupés .

Lorsque je descendais de ma monture , j'avais eu sous les pieds des coqs qui me pointaient leurs becs comme pour me souhaiter " la bienvenue"
" cocorico ...coooo!!!! "
chantaient - ils .

" Du balai ! Dégagez de mon chemin " grommelais-je  à leurs encontre .
Ils battirent de ails , s'élancèrent à quelques auteurs dans l'air puis déguerpirent en inondant le sol par leurs plumes .

Je m'étais un peu attarder à faire descendre les sacs de provisions que j'avais transporter sur le dos de l'âne avant de les porter sur mes épaules . La marmaille du village aussitôt m'entoura comme une légion de fourmis , chacun d'eux voulant m'aider avec mes charges .
Qu'ils sont futés ces petits hommes !! Derrière leurs soit disant voeux de me donner un coup de main , ils visaient ma porte monnaie. Dés que je l'eu tiré de ma poche , ils équarquillérent tous en même temps avidement leurs grands  yeux noirs . Je ne pû m'empêcher d'éclater de rire .
Surpris de mon attitude, ils se regardèrent réciproquement .

_C'est donc ça ...rien ne se fait gratuitement, tout se paie petits
malins ! Leurs dis je en leurs frottant la tête affectueusement.

Ils firent  des gestes mous et sourirent  jusqu'au oreilles. Je fus obliger de leurs donner quelque piéces pour les remercier de leurs serviabilité . C'était si beau de voir leurs visage rayonner quand ils reçurent leurs récompense.

Déchaussé sur le seuil de la case aprés avoir faits les civilités d'usages à l'adrésse  de tonton et  de tati , j'avais vue un homme qui m'étais familier explorer la case avec amour . Son visage me disait quelque chose .

_ZAKARIA! ....Que fais tu ici .....?

M'avais t- il crier quand nos regards se croisèrent .

_Ton...ton Sheikh ... avais je répliquer d'une mine confus avant de rajouter :

_Vous faite quoi ici vous aussi ?

_Je viens rendre visite à mes parent .

_Tes parents ?